Étienne-Alexis Boucher s’engage régler les problèmes d’accès aux soins de santé dans Johnson
Windsor (RC) – Accompagné pour l’occasion de son collègue candidat dans le comté de Saint-François, le docteur Réjean Hébert, le candidat du Parti québécois dans Johnson, Étienne-Alexis Boucher, a annoncé ses engagements en matière de santé lors d’un point de presse qu’il tenait ce matin à son local électoral de Windsor. En premier lieu, la création de deux groupes de médecine de famille (GMF), l’un à Acton Vale et l’autre à Windsor, est l’objectif à réaliser pour M. Boucher dans le cadre d’un premier mandat. Il verra du même coup à favoriser et supporter la formule des coopératives dans l’optique d’une prise en main de la collectivité au niveau des soins de santé.
Pour Étienne-Alexis Boucher, les coopératives s’avèrent un moyen efficace d’attirer les médecins en région, comme c’est le cas à Roxton Pond. Il note que contrairement aux cliniques privées promues par les adéquistes et les libéraux, les coopératives se détachent de la notion de profit pour plutôt axer leurs activités au bien-être des collectivités. Mais au-delà de sa volonté d’encourager la mise en place de coopérative, le candidat retient avant tout l’importance d’établir deux groupes de GMF, observant au passage l’inaction du gouvernement en place depuis 2003 en ce qui a trait à la circonscription de Johnson.
« Depuis l’élection des libéraux en 2003, plusieurs GMF ont été créés dans les circonscriptions voisines, mais malheureusement aucune dans le comté de Johnson alors qu’on en compte dix en Estrie. Ce n’est donc pas un manque de ressource qui explique l’absence de GMF sur le territoire. Cependant, malgré le fait que la santé était la priorité du gouvernement Charest en 2003, le nombre de personnes ayant accès à un médecin de famille en Estrie est passé de 19 % en 2003 à 23,9 % en 2007. Par ailleurs, l’agrandissement de 2 M $ à Windsor qui a été annoncé récemment par le Centre de santé et de services sociaux du Val-Saint-François me fait sourire. Au moment où les libéraux étaient au pouvoir, la population de Windsor et de la région devait se mobiliser pour garder les services de l’urgence mineure et du laboratoire », a rappelé M. Boucher.
Prenant à son tour la parole, le docteur Réjean Hébert affirme que le Québec n’a pas les moyens d’avoir deux systèmes de santé parallèle, l’un privé et l’autre public. Il retient la stratégie du Parti libéral en regard du projet de loi 33 qui favorise une formule d’assurance-santé confiée à l’entreprise privée. Considérant au niveau du produit intérieur brut (PIB) que la part des coûts de santé se chiffre à 15 % aux Etats-Unis versus 10 % au Québec, le candidat retient qu’il est plus profitable pour le Québec de conserver un système de santé public, mais c’est avant tout les inégalités qui éveillent ses craintes.
« Aux Etats-Unis, les lobbies sont très puissants et il en va de même pour l’Amérique du Sud. L’accès aux soins de santé est un problème pour les personnes âgées et celles qui sont aux prises avec des maladies chroniques. Le Québec est le seul endroit où l’on retrouve un système de santé public qui a pour but de rejoindre toute la population. Je préfère payer avec ma carte soleil qu’avec ma carte de crédit. Nous voulons empêcher qu’il y ait deux catégories », soutient le docteur Hébert.
Étienne-Alexis Boucher a conclu la rencontre en obvervant que si la priorité des libéraux était la santé lors de la dernière élection, celle qu’ils ont en ce moment est essentiellement économique.
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