St-François Xavier de Brompton. Le maire Daniel Morin fait une mise au point sur les chiffres avancés par le Comité des citoyens
St-François Xavier de Brompton - Le maire de Saint-François-Xaxier-de-Brompton, Daniel Morin, a choisi de faire une mise au point suite à l’article paru dans l’édition de L’Étincelle du 18 mars ainsi que sur le site Internet. Cet article faisait état d’observations sur la taxe foncière à partir d’un communiqué du Comité des citoyens.
Suite à la parution de cet article et à la demande de citoyens de Saint-François, j’ai décidé d’informer la population. Ce petit groupe d’opposant n’a pas su faire la différence entre le taux de taxation, le nouveau rôle que plusieurs municipalités ont connu en 2007 et les revenus de taxation de la municipalité », considère M. Morin.
Le maire de Saint-François rappelle tout d’abord qu’en 2006, le taux de taxation est resté le même qu’en 2005, soit 0.98 du millin. En 2007, il a été abaissé à 0.75 $ afin de diminuer l’impact du nouveau rôle d’évaluation. L’année suivante, à cause des obligations de la municipalité au chapitre des dépenses, le taux a été fixé à 0.81 $ et est demeuré le même pour le présent budget. «Il a même fallu que je tranche pour ne pas augmenter le taux de taxation résidentielle », mentionne-t-il, ajoutant qu’au niveau du secteur industriel, le compte de taxe est encore plus bas qu’en 2005.
« Quand on regarde le portrait complet de la municipalité et le travail qui a été effectué depuis 2006, je suis fier malgré les embûches.
Ce qu’il faut regarder, c’est ce que le citoyen paye sur son compte de taxe. Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’il y a de nouvelles constructions, ça augmente les revenus de la municipalité sans augmenter les taxes des citoyens. Ce qu’il faut savoir, c’est que comparer l’augmentation du coût de la vie, soit l’indice des prix à la consommation, avec l’augmentation des obligations municipales, c’est comme comparer une pomme avec une patate. Le calcul de l’augmentation du coût de la vie est basé sur les vêtements, le logement, la nourriture, les sorties, le chauffage, l’essence etc., sauf qu’une municipalité a des dépenses très différentes », précise M. Morin.
En guise de comparaison avec les dépenses reliées aux coûts de la vie, le maire de Saint-François fait état de coûts obligatoires qu’a dû assumer la Municipalité au plan budgétaire entre 2005 et 2009. Il cite en premier lieu la protection des incendies avec une hausse de 176 % découlant de l’adoption incontournable du schéma de couverture de risque en incendie dont la juridiction relève de la MRC du Val-Saint-François. À cela s’ajoute l’augmentation de 33 % commandée par la Sûreté du Québec et une hausse de 20 % rattachée à la voirie ainsi que les autres dépenses obligatoires qui incombent à la Municipalité.
« Avant de parler, il ne faut pas être biaisé ; il faut dire toute la vérité », estime Daniel Morin qui, avant de conclure, invite les citoyens qui ont des questions à communiquer avec lui.
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