Windsor (RC) – Après avoir pris connaissances des difficultés de deux entrepreneurs de la région qui oeuvrent comme « récupérateurs manuels de bâtiment », selon la désignation du Registre des entreprises du Québec, le député de Johnson, Étienne-Alexis Boucher interviendra à l’Assemblée nationale afin que des modifications puissent être apportées à la loi sur la Régie du bâtiment au Québec.
Le député répond ainsi à la demande d’André Bélanger de Saint-Claude et de Clément Goyette de Saint-François-Xavier-de-Brompton, qui travaillent à dans la récupération de matériaux provenant de maisons, d’immeubles et de bâtiments voués à la démolition. Dans le cas de M. Bélanger, il procède depuis plusieurs années à la démolition manuelle de bâtiments, pièces par pièces, faisant appel à de la main-d’œuvre sans qualifications, ce qui contrevient aux règles du Syndicat de la construction du Québec. Si la demande des entrepreneurs englobe l’employabilité, c’est avant tout au niveau de la récupération que les deux entrepreneurs veulent des changements.
Étienne-Alexis Boucher entend intervenir au chapitre de l’environnement. « L’intervention de messieurs Bélanger et Goyette met en lumière une pratique et une réglementation qui ne tient pas suffisamment compte de la capacité de récupérer dans le domaine de la démolition de bâtiments. Les règles sont mal adaptées aux réalités de l’environnement et je verrai avec mon parti à ce que des changements soient apportés à la loi sur la Régie du bâtiment. »
C’est sur cette base que le député de Johnson entrevoit que des changements pourront aussi s’inscrire au sujet des qualifications requises pour les travailleurs. M. Boucher compte intervenir avec la participation de son collègue du comté de La Prairie, François Rebello, porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail.
François Rebello, député de La Prairie