Le maire Daniel Morin s’oppose à l’exploitation d’une carrière voisine au territoire de Saint-François
Saint-François (RC) – Le maire de Saint-François-Xavier-de-Brompton est fermement décidé à explorer tous les moyens et avenues possibles afin d’empêcher le départ d’une nouvelle carrière sur le territoire du Canton de Melbourne. Cette municipalité dont une partie des limites bordent celle de Saint-François a récemment donné son accord afin qu’une entreprise à numéro puisse exploiter le sol d’une sablière.
Sensibilisé aux questions environnementales et partisan du développement durable, Daniel Morin partage les inquiétudes de citoyens du feu vert accordé à l’entreprise. Le terrain choisi est d’ailleurs situé en bordure du rang 4 en direction de Kingsbury, non loin d’un autre terrain, celui-là inclus au territoire de Saint-François, qui a fait coulé beaucoup d’encre et d’argent avant et après que M. Morin occupe la mairie à partir de 2004.
« J’ai utilisé toutes les avenues possibles pour que cette carrière ne débute pas ses opérations et je compte faire de même pour le projet actuel. La différence cependant, c’est que le terrain en question n’est pas situé dans nos limites », observe le maire de Saint-François, irrité par le fait que les élus du Canton de Melbourne n’ont pas tenu compte de l’impact du projet sur Saint-François.
La position favorable de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) à l’endroit du projet irrite également Daniel Morin. « Le fait de savoir que le pont à l’entrée de Kingsbury ne peut pas supporter les véhicules lourds, cela signifie que tout le trafic des camions va se diriger vers Saint-François pour passer au cœur du village et de sa zone scolaire. Nous avons déjà 24 carrières sur notre territoire et je n’ai pas l’intention que nous soyons affectés par une 25e sans même que nous ayons été consulté au préalable.
Alors que des citoyens de Saint-François, notamment ceux qui habitent dans le rang, commencent à manifester leur désaccord et leurs inquiétudes, le maire Morin compte les appuyer et dans un premier temps faire appel au député de Johnson, Étienne-Alexis Boucher, en plus d’entamer un dialogue serré avec la Municipalité voisine. Il compte aussi faire pression auprès de la CPTAQ et envisage les options possibles en matière de réglementation.
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