Incendie chez Herwood de Windsor rapidement maîtrisé
Windsor (RC) – Un début d’incendie dans l’entretoit du bâtiment d’usine de Herwood a dépêché les pompiers de la Régie intermunicipale sur les lieux suite à un appel logé à 13 h 18, mercredi dernier. Par chance, le foyer d’incendie a pu être contrôlé rapidement sans causer trop de dommages matériels.
L’odeur et la fumée avaient auparavant alerté les employés. L’intervention de quelques travailleurs a permis de ralentir le brasier. Ceux-ci ont utilisé trois extincteurs et un boyau d’arrosage de jardin, ce qui a permis de ralentir la progression des flammes jusqu’à l’arrivée des pompiers. Avant que l’incendie soit contrôlé, plusieurs passants avaient aperçu la fumée qui s’échappait du toit de l’usine.
Selon les premières observations du préventionniste de la Régie, Sylvain Dusseault, deux causes pourraient être à l’origine de l’incendie. « Il y a des ouvertures au plafond qui donne vers l’entretoit. L’usage d’une ponceuse (grinder) a pu faire en sorte que des étincelles atteignent l’entretoit. Il pourrait aussi s’agir d’un problème électrique suite à des travaux même s’il n’y avait pas de courant lors de l’incendie, entrevoit M. Dusseault.
Une équipe de pompiers de Saint-François étaient sur place pour supporter ceux de Windsor-Val-Joli, mais l’intervention a heureusement été de courte durée.
Jour de chance
L’appel de mercredi a par ailleurs rappelé au préventionniste de la Régie intermunicipale que deux semaines auparavant, les pompiers s’étaient déplacés près de l’entreprise Herwood, suite au déclenchement de l’alarme dans une maison située à l’angle des rues Rankin et Sainte-Marie.
« Lorsqu’une alarme reliée à une centrale d’incendie se déclenche, nous nous rendons sur place afin de constater s’il y a un problème. Tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas signe d’incendie ou d’effraction, nous observons de l’extérieur par les fenêtres et les portes lorsqu’elles sont barrées. Nous sommes demeuré près de la maison assez longtemps pour constater qu’il ne se passait rien. Juste avant de retourner à la caserne, nous avons jeté un dernier coup d’œil et c’est alors que nous avons aperçu une toute petite flamme par la fenêtre de la salle de bain. En tenant compte des statistiques pour une telle situation, il est rare que cela se produit », constate Sylvain Dusseault.
En l’absence des propriétaires, les pompiers ont forcé l’entrée principale de la maison. Le début d’incendie provenait d’une chandelle allumée qui était tombée sur un tapis placé près du bain, sans doute poussée par le chat qui attendait le retour des occupants. La patience et la chance des pompiers ont permis d’éviter de lourds dégâts.
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