Luc Couture et Pierre Duval réunis dans un corps de cuivres et de percussions
Windsor (RC) – Ex-résidant de Windsor qui demeure maintenant aux Trois-Lacs, Pierre Duval est membre depuis quelques années de l’ensemble de cuivres et percussions de l’Alouette de Québec. Heureux de pouvoir continuer la pratique de la trompette au sein de ce groupe, son bonheur s’est accru avec l’arrivée d’un ami de longue date, également natif de Windsor, Luc Couture.
C’est durant la belle époque des corps de tambours et clairons, particulièrement au cours des années 1960, que Luc Couture et Pierre Duval faisaient partie des Aristocrates de Windsor, sous la direction de Lucien Côté. Ce groupe profitait d’une bonne renommée à Windsor et en région, mais aussi dans divers coins du Québec et même du côté de la Nouvelle Angleterre à l’occasion d’évènements ou de compétitions.
« Luc avait la percussion dans le sang ; il tambourinait avec ses doigts et ses mains n’importe quand et n’importe où. Il a fait carrière comme percussionniste, s’intégrant à divers corps. Il a joué partout au Québec pour des parades, des évènements et aussi sur des bateaux de croisière. L’enseignement s’est ajoutée à ses occupations et il a été présent dans plusieurs corps américains », mentionne Pierre Duval.
C’est d’ailleurs à titre de professeur que Luc Couture s’est joint à l’Alouette. Malgré une santé plus fragile, celui qui est père de trois filles poursuit une passion qu’il peut maintenant partager avec son ami de longue date. Tous deux considèrent que c’est un heureux hasard.
Quant à Pierre Duval, il a auparavant renoué avec les corps de tambours et clairons au sein des Diplomates de Québec. Malgré les déplacements pour les heures de pratique et le temps alloué aux spectacles, il a pu raviver sa passion et de bons souvenirs. Il a toutefois quitté les Diplomates en raison d’un horaire chargé en période estivale, mais aussi en raison de performances exigeantes au plan physique. Il a choisi de s’intégrer à l’Alouette qui oblige à moins de sortie à l’extérieure et à des prestations moins éreintantes.
La présence de Luc Couture lui permet de rappeler l’invitation qu’il avait formulé au leader des Aristocrates, Lucien Côté, qui aimait les pointes d’humour. « Malgré une santé fragile, il avait accepté mon invitation et apprécié le spectacle. Ce fut un beau moment pour nous deux et j’imagine que s’il aurait pu nous voir Luc et moi avec l’Alouette, il aurait lancé à la blague : - Au moins, on en a sauvé deux! .»
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