Belle participation au 50e anniversaire de l’école Notre-Dame-du-Sourire de St-Claude
Saint-Claude (RC) – Dans le cadre du centenaire de la Municipalité de Saint-Claude, la journée du 24 juin était principalement réservée aux retrouvailles et activités entourant le 50e anniversaire de fondation de l’école primaire Notre-Dame-du-Sourire. Les responsables de l’événement estiment qu’environ 300 personnes ont répondu à l’invitation. Au nombre des invités étaient présents, entre autres, le maire Hervé Provencher et des membres du conseil municipal ainsi que des ex-directeurs, directrices et enseignant(e)s, dont le directeur général de la Commission scolaire des Sommets, Christian Provencher, qui a fait ses débuts en éducation à Saint-Claude, en 1991-92 à titre de professeur d’éducation physique. Une vidéo a d’ailleurs été présentée lors du cirque du Sourire organisé par M. Provencher, en mai 1992.
La journée a débuté en après-midi avec l’accueil des invités et des parents suivi d’un vin d’honneur, de la signature du livre d’or et d’une visite libre. Le nouveau directeur de l’école, Maxime Vachon, a prononcé un mot de bienvenue, laissant la parole à la responsable du 50e, Ginette Bisson Rouillard, au directeur de la CSS, Christian Provencher, du maire Hervé Provencher, ainsi qu’à Anthony Lacroix. Ce fut aussi l’occasion d’entendre la chanson du 50e anniversaire de Notre-Dame-du-Sourire composée par Mme Bisson Rouillard, chantée par des jeunes de l’école sous la direction de Danny Hamel.
Trois diaporamas ont été projetés, relatant des étapes des scènes prises au gymnase, à la bibliothèque, au gala de 1990 et à la tenue du cirque du Sourire. Des capsules historiques de Saint-Claude étaient aussi au menu de la journée. Lina Lavertu et Ginette Bisson Rouillard ont pour leur part tracé l’historique de l’école.
Notre-Dame-du-Sourire, de 1962 à aujourd’hui
L’école a été bâtie de 1961 à 1962 au coût de 140 000 $, respectant les exigences du temps qui voulaient que le coût de l’instruction publique ne dépasse pas 100 $ par élève. On a donc regroupé les quelque 250 élèves du territoire, de la 1re à la 9e année qui étaient auparavant regroupés dans neuf écoles de rang.
Au départ, de 1962 à 1972, ce sont les religieuses de la Congrégation des Sœurs de la Charité qui ont été les premières enseignantes avec quelques laïcs. Parmi elles, les sœurs Jeanne D’Arc Boulanger, Louise Doyon et Candide Lapointe auraient souhaité être sur place pour souligner le 50e anniversaire de l’école Notre-Dame-du-Sourire dont elles gardent un très bons souvenirs.
En 1968, en raison du petit nombre d’élèves de 8e et 9e années, ceux-ci sont déplacés vers Windsor. Dorénavant, l’enseignement se fera de la maternelle à la septième année, inclusivement. Quelques années plus tard, en 1972, le milieu scolaire vit des changements majeurs. La commission scolaire de Saint-Claude se regroupe avec celle de Windsor, Richmond, Valcourt, Saint-François et Racine. Elle portera dorénavant le nom de Commission scolaire Morilac dont le centre administratif est à Windsor. Les religieuses quittent l’école Notre-Dame-du-Sourire et des postes sont comblés par des laïcs. Parmi eux, Marie-Paule Leclerc et Louise Liard enseignent respectivement aux jeunes de 3e et 1re années tandis que Gilles Fortier assure la direction de l’établissement scolaire. Ce dernier sera en poste jusqu’en 1976, suivi de Denis Demers prendra la relève jusqu’en 1987. Par la suite se succéderont Luc Fournier (1987-1991), Marc Juneau (1991-1992), Michel Larouche (1992-1995) et Suzanne Bernard (1995-1996). France Couillard prendra la relève en 1996-1997, année scolaire durant laquelle la directrice contribuera à la réalisation de nombreux projets, tel l’aménagement d’un nouveau parc-école, d’une bibliothèque et d’un local informatique. Par la suite, Céline Caron, Robert Gauvin, Serge Dion, Lise Couture et Marc Poirier se succèderont jusqu’à l’arrivée du nouveau directeur Maxime Vachon qui entame l’année 2013-2014.
En 1987, la formation d’un comité d’école est instaurée selon les règles de la loi 51. Dès le départ, les parents participeront à la vie de l’école avec intérêt. Ils sont toujours là pour les fêtes à l’école, les sorties et les divers projets qui demandent leur participation.
En raison du nombre d’élèves à la baisse, l’année 1989 est marquée par l’implication des parents et du milieu afin d’éviter la fermeture. Deux ans plus tard, Notre-Dame-du-Sourire perd la classe de maternelle qui sera de retour en 2002 avec l’arrivée de bouts de chou. L’école est cependant menacée à cause de la diminution de sa clientèle. C’est alors que s’amorce un long et difficile combat pour le rapatriement du bassin du lac Boissonneault. Depuis 2005, les enfants de ce secteur fréquentent dorénavant Notre-Dame-du-Sourire, ce qui assure ainsi une stabilité. En 1988, l’école comptait 78 élèves alors qu’aujourd’hui, en 2013, elle en accueille 90.
« Merci à tous ces êtres de cœur, qui, au cours des 50 dernières années, ont contribué à faire en sorte que notre école soit plus vivante que jamais. Au fil des ans, la solidarité et la participation de tous, enfants, parents et personnel de l’école, ont permis d’importantes réalisations avec des budgets restreints, ce dont nous sommes tous très fiers. Nous sommes très heureux d’être rassemblés pour cette grande fête de famille en cette belle journée du 24 août », de conclure Ginette Bisson Rouillard au terme de l’historique qu’elle a partagé avec Lina Lavertu.
Lina Lavertu, le directeur de l’école Maxime Vachon et Ginette Bisson-Rouillard.
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