Richmond – Le Regroupement de citoyen(ne)s pour une eau saine à Richmond tient à appuyer la démarche du ministère de la Santé de vouloir prendre le temps de bien analyser les résultats de la nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal qui soulignait les dangers de la fluoration de l’eau. Cette étude conclut que l’ajout de fluorure dans les réseaux de distribution de l’eau entraîne un taux significativement plus élevé d’une maladie de la glande thyroïde. Il se base sur la clientèle de près de 8000 médecins.

Cela fait partie de la responsabilité du Ministère de se garder à jour sur le sujet. Lors de la commission parlementaire sur la fluoration, on retrouve dans les recommandations que soit assurée une veille afin de suivre l’évolution des données scientifiques en ce domaine. Le Regroupement est d'avis que la publication de ces résultats indique que la fluoration puisse être préjudiciable à certains individus.  Si cette étude est jugée valable, cet argument en soi serait suffisant pour justifier l'arrêt de la fluoration de l'eau.

Rappelons que le Conseil national de recherches avait déjà souligné en 2006 que le fluor est un perturbateur endocrinien. L’effet des fluorures sur la glande thyroïde n’est donc pas nouveau. Cette étude vient donc ajouter du poids à cette information étant donné que des variations sont notées dans la population à la concentration à laquelle la fluoration de l’eau potable se fait.

Le Regroupement trouve dommage l’attitude du ministre de la Santé, M. Gaétan Barrette, minimisant les conclusions de l’étude publiée dans le British Medical Journal qui soulignait les dangers de la fluoration de l’eau. Aucune étude ne devrait être ainsi jugée sans avoir pris le temps de l’étudier.