Saint-Denis-de-Brompton —En lien avec le projet de construction du réseau d’égouts et d’aqueduc évalué à 31 M$ dans le secteur du Petit lac Brompton et du lac Desmarais, les élus municipaux de Saint-Denis-de-Brompton ont accordé le contrat pour la conception des plans et devis à la firme Tetra Tech QI.

Au total, trois soumissions ont été déposées. Celle d’Avizo a été rejetée. Les élus ont ensuite choisi entre Tetra Tech QI (714 800 $) et Sima (1 396 M$). Le plus bas soumissionnaire l’a emporté.

D’ailleurs, Tetra Tech QI avait déjà travaillé sur le projet préliminaire il y a une dizaine d’années. « Nous les connaissons bien et ils connaissent bien le projet. C’est avantageux pour tout le monde », soutient Liane Boisvert, directrice générale et secrétaire-trésorière à Saint-Denis-de-Brompton.

Lorsque les plans et devis seront sortis, le projet passera cet automne à l’étape de l’appel d’offres pour les travaux de construction.

Une partie des travaux sera défrayée par l’ensemble des contribuables de Saint-Denis. « C’est tout ce qui touche les travaux de voirie. Il faut dire qu’avec ce projet, 20 % des rues du territoire sont améliorées », mentionne la directrice générale.

Elles ne sont pas encore confirmées, mais des subventions suivront. « C’est dans le mandat de Tetra Tech. Cette firme doit aller chercher toutes les subventions disponibles », précise-t-elle.

Il s’agit en fait du plus important projet jamais réalisé sur le territoire de Saint-Denis-de-Brompton. « Pour nous, c’est un très beau projet. Nous sommes heureux que les citoyens aient décidé d’aller de l’avant. C’est un plus pour l’environnement et pour le développement de Saint-Denis », avoue Mme Boisvert.

Le projet de desserte des secteurs riverains par l’aqueduc et les égouts est sur la table depuis 2008. Mis de l’avant par les représentants des associations des lacs Desmarais et Petit lac Brompton, la municipalité a pris en charge le dossier en 2011.

Au mois de septembre 2021, lors d’un référendum sur la question, 352 électeurs avaient voté oui et 143 non, avec un taux de participation de 82 %.

Le projet vise à une meilleure protection des lacs par la réduction de la pollution sortant des installations septiques. Les responsables du dossier souhaitent également éviter l’approvisionnement en eau dans le lac ou par des puits de surface, ce qui est le cas de 56 % d’entre eux. La présence de plus en plus fréquente de cyanobactéries et la croissance de plantes envahissantes préoccupent de plus en plus la population.