Saint-Camille (SFT) — Lors d’une rencontre au village de St-Camille au cours de la semaine passée, nous avons eu droit à un récapitulatif des réussites au niveau du Plan de développement de la zone agricole et agroforestière (PDZA²) au cours des sept dernières années ainsi qu’à une réflexion pour le renouvellement et la mise à jour de celui-ci.

Trois enjeux ont été identifiés comme étant prioritaires ; la relève, la planification et la multifonctionnalité du territoire et la transformation ainsi que la distribution et la mise en marché. Bien que fort satisfaits des résultats, les orateurs n’ont cessé de prôner l’amélioration et la possibilité d’aller plus loin, car dans la MRC des Sources, la zone agricole est une zone de diversification économique qui nourrit les gens d’ici. Le principe de l’économie circulaire est d’ailleurs évoqué et c’est avec espoir et fierté que nous avons pu avoir un aperçu des réussites des 7 dernières années.

Lancé en 2014, le PDZA a su apporter une différence tangible dans la MRC. En exemple, on pourrait parler de l’offre locale d’un programme d’études professionnelles en production animale ayant été mis en place à Val-des-Sources. Avant, il fallait que les étudiants se déplacent jusqu’à Coaticook afin de pouvoir bénéficier de cet enseignement.

Plusieurs projets expérimentaux ont d’ailleurs pu prendre leur essor grâce à la collaboration des universités. On peut parler ici de la transformation du chanvre et de son utilisation en tant qu’isolant, pour ne nommer que ce projet.

Une foule de changements positifs ont pu être observés depuis la mise en place de ce plan d’action. Le nombre d’entreprises faisant affaire avec des marchés publics est passé de 4 en 2010 à 14 en 2020 et un nouveau marché a aussi vu le jour. Le nombre de producteurs biologique a doublé, passant de 6 en 2014 à 12 en 2020. Le nombre d’entreprises en production émergente présente aussi une augmentation fulgurante, passant de 26 en 2014 à 32 en 2020. Sur le plan de la relève, il y a encore du progrès à faire, mais les efforts seront redoublés pour garder les entreprises de la région à flots.

« Le nouveau PDZA est la continuité du premier. On va identifier plus d’actions concrètes à poser. On va conserver certains objectifs aussi », souligne Émilie Lapointe, chargée de projet en développement agroalimentaire et forestier.