Val-Saint-François (GA) - Le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) ne comprend pas vraiment le lien, mis de l’avant par l’Association de défense des producteurs forestiers, entre une décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec et le fait que l’organisation syndicale soit mis en nomination par l’Union des producteurs agricoles (UPA).

« Je suis un peu surpris par cette communication-là. Il semble y avoir confusion entre le rôle de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec et celle de L’union des producteurs agricoles », rétorque André Roy, président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec. 

Selon lui, d’un côté, il y a la Régie qui prend des décisions à partir d’une preuve qui lui est soumise alors que l’UPA veut souligner les bons coups des syndicats affiliés. 

« C’est parce que nous avons su entre autres mobiliser en plein mois de janvier 2019, par une température très froide, plus de 250 personnes sur la rue King Ouest à Sherbrooke que nous avons été mis en nomination », mentionne M. Roy.

Il rappelle que le prix Jean-Paul-Raymond, dont son Syndicat est finaliste, existe pour souligner le travail des organisation syndicales qui ont su mobiliser leurs membres. 

En fait, Jean-Paul Raymond est celui qui avait milité pour que les terres expropriées à Mirabel soient rétrocédées à leurs anciens propriétaires. C’est un combat qu’il a mené pendant une dizaine d’année.

Il souligne aussi le fait que, cet été, le SPFSQ a organisé l’élection des administrateurs par vote postal. « Il y a plus de 1500 producteurs qui ont voté. « C’est vraiment exceptionnel. Habituellement, ce sont entre 100 et 150 personnes qui utilisent leur droit de vote. C’est historique. Ce prix, c’est donc pour souligner une action syndicale importante », insiste le président.

« Le rôle de la Régie, ne n’est pas ça. C’est un tribunal administratif. Ça n’a rien à voir. C’est comme si un syndicat affilié à une centrale syndicale mobilisait 500 personnes à quelque part, mais que le tribunal du travail lui donnait tort pour un grief quelconque. Nous sommes finalistes et nous en sommes fiers. », de dire M. Roy. 

Selon lui, ce sont deux entités qui n’ont rien à voir l’une envers l’autre.