Val-Joli — Tout comme d’autres productions, les citrouilles n’ont pas eu la vie facile en cette saison estivale plutôt pluvieuse. L’approvisionnement régional ne devrait pas être affecté. En revanche, les revenus liés à l’exportation vont diminuer de façon drastique.
En réalité, selon Vivianne Perreault, des Plantations Stéphan Perreault, les pertes en exportation pourront atteindre 50 % cette année en raison de la saison « catastrophique » vécue par les producteurs.
Pour contrer ces caprices météorologiques, l’entreprise de Val-Joli s’est associée il y a quelques années avec des propriétaires de terre pour faire pousser des citrouilles un peu partout au Québec.
« Il y a des régions qui ont été plus touchées que d’autres. La température ne nous a pas aidés. Les récoltes vont être moins importantes. Par contre, en raison de cette façon de faire, nos clients régionaux ne devraient pas le sentir. En Estrie, les gens pourront se procurer les variétés de citrouilles habituelles. C’est la même chose pour les courges » de dire Mme Perreault.
Cependant, Plantations Stéphan Perreault ne pourra répondre à la demande liée à l’exportation qui est principalement dirigée vers le nord-est des États-Unis.
« Pour nous, producteurs, nous allons subir des pertes. Il y a des commandes que nous allons être obligés de refuser », mentionne la fille du propriétaire, qui ajoute que l’entreprise produit annuellement entre 800 000 et 1 000 000 de livres de citrouille.
La qualité du produit se retrouvant sur le marché n’a pas été affectée par les intempéries des derniers mois. « La qualité est bonne. La clientèle n’en verra pas la différence », mentionne-t-elle.
En fait, cette année, il y a eu trop de pluie. « Ici, à Val-Joli, nous avons été chanceux. La terre est en pente et les prairies sont au-dessus. Il y a toutefois des endroits où la terre ne réussissait pas à se drainer. Certains plants ont été noyés », explique Mme Perreault.
Sapin de Noël
La présente saison a toutefois été bénéfique pour les sapins de Noël, une autre production aux Plantations Stéphan Perreault.
« Au début, ce n’était pas évident. Il y a eu de la chaleur et des gels. Finalement, à cause de la pluie, les sapins ont très bien poussé cette année. Nous observons qu’ils ont pris vraiment de l’expansion », termine la productrice.