Windsor - Le 8 mars, les équipes du Centre d’action bénévole, munies d’une carte géante et de ballons, remercient François Gauthier, propriétaire du Provigo, ainsi que ses employés, pour une première année de partenariat à la création d’une banque alimentaire. Nous avons rencontré Louise Tremblay, coordonnatrice des bénévoles.
Tous sont heureux de souligner ce premier anniversaire pour les dons de nourriture. On sait généralement ce qui arrive avec les invendus des supermarchés : ils aboutissent à la poubelle. Voilà qu’on change la donne ! « L’idée est simple : le but est d’éviter le gaspillage alimentaire et de redonner à la population dans le besoin, explique Mme Tremblay. Cela a commencé tout doucement avant la pandémie. Chaque matin, nos bénévoles vont cueillir la marchandise. Il y a de tout ! Du pain, des produits laitiers, de la viande, des légumes et fruits frais, des boîtes de conserve, des biscuits, etc. Puis, au centre, une autre équipe reçoit les dons, en fait le tri, et procède parfois au remballage. Et tous les jeudis, sur rendez-vous, on redonne ce que l’on a reçu. »
De plus, les bénéficiaires sont rencontrés en privé afin d’évaluer leurs besoins et déterminer la fréquence de leur cueillette. « Cela répond à un réel besoin, poursuit la coordonnatrice. Encore davantage avec la pandémie. Plusieurs ont perdu leur emploi, mais les factures continuent à s’accumuler, bien sûr. Cette banque alimentaire tombe pile ! En moyenne tous les jeudis après-midi, on dessert une vingtaine de familles des environs : Windsor, Val-Joli, Saint-François-Xavier, Stoke, Saint-Denis-de-Brompton et Saint-Claude. »
Que sont les invendus ?
« Ce sont des produits dont l’emballage est un peu abimé et qui ne vont donc pas sur les tablettes, explique Louise Tremblay. Par exemple, un contenant de yaourt dont le carton est amoché ou un épi de maïs entrouvert par un client, mais toujours parfait pour la consommation ! On tient à remercier toute l’équipe de Provigo, particulièrement les employés sur le plancher qui s’occupent du facing et qui prennent le temps de remplir nos boites. Plutôt que d’être jetés, ces bons aliments se retrouvent sur la table de ceux qui en ont besoin, c’est formidable ! Et ce mouvement est là pour rester ! », conclut-elle.
Pour cette première année, la récupération d’aliments a permis de répondre à 708 demandes. Au total, 23 092 kilos d’aliments ont été récupérés pour une valeur totalisant 138 583 $. Voilà un bien bel anniversaire !