Sherbrooke – La COVID-19 touche encore durement le Québec. À l’heure où les cas montent en flèche et que les hôpitaux frôlent leur capacité d’accueil maximale, il est difficile de tourner le dos au gouvernement du Québec qui sollicite à nouveau l’aide de la population.
Tout comme les commerçants, les restaurateurs ou les salles de spectacle, les églises sont aussi appelées à faire leur part pour diminuer les contacts entre les personnes.
Devant ce nouveau confinement, plusieurs pourraient se décourager. Certes, nous sommes privés de notre lieu de rassemblement, mais la souffrance ne doit pas avoir le dernier mot.
Malgré le dépouillement et l’humilité de la crèche, Dieu a su se faire proche de nous. Ce mystère de notre foi soutient notre espérance en ce temps où nous sommes confrontés à d’importantes pertes.
Profitons de cette période de dormance pour être créatif : en déposant un repas à la porte d’une famille que nous aimons, en contactant une personne seule ou pour se ressourcer en nature. Les occasions de se faire proche autrement sont là, à notre portée, et c’est à nous de les saisir.
Bientôt, les lumières de Noël cesseront d’illuminer nos maisons et nos rues. Soutenu par notre foi, demeurons la présence lumineuse qui saura réchauffer le cœur des autres.
Bonne année 2022 avec le soutien de mes prières fraternelles,
+Luc Cyr
Archevêque de Sherbrooke