500 nouveaux résidents dans les MRC des Sources et du Val-Saint-François
Par Ghislain Allard
Journaliste
Actualités – L’’Étincelle (GA) — Selon le dernier bulletin sociodémographique de l’Institut de la statistique du Québec., pas moins de 502 nouveaux résidents se sont installés sur le territoire des MRC des sources et du Val-Saint-François.
De ce nombre, selon ces données de migration interrégionale, 314 personnes ont choisi la MRC du Val-Saint-François alors que la MRC des Sources a attiré 188 nouveaux arrivants.
Pour ces deux MRC, il s’agit de leur meilleure performance au cours des vingt dernières années.
Il faut dire que les Cantons-de-l’Est est une des régions les plus attractives pour y vivre et pour y travailler. L’an dernier, la grande région des Cantons-de-l’Est a accueilli 8500 nouveaux résidants, se hissant au deuxième rang au Québec. La hausse s’observe pour les résidents de toutes les tranches d’âge et pour les neuf MRC de la région.
« Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre et de dévitalisation de certaines municipalités, ces données sont une excellente nouvelle. On observe que les Québécois qui prennent la décision de quitter les grands centres pour les Cantons-de-l’Est ne choisissent pas uniquement de s’installer dans les territoires de Brome-Missisquoi, de La Haute-Yamaska, de Memphrémagog et de Sherbrooke comme c’était souvent le cas. Toutes les MRC de la région ont enregistré un taux migratoire positif. Les Sources et le Val-Saint-François récolent aussi le fruit des efforts d’attractivité déployés au cours des dernières années », souligne Vanessa Cournoyer-Cyr, directrice générale de l’organisme Vision attractivité.
Selon elle, la pandémie a eu un effet positif sur la migration dans la région. « Depuis quelques années, les gens veulent quitter les grands centres urbains comme Montréal pour une meilleure qualité de vie. Avec le contexte de pandémie, ça devenait plus réaliste pour ceux qui avaient le projet de quitter les grands centres urbains. Avec le télétravail, ça devenait plus envisageable. Durant cette période, plusieurs se sont questionnés sur ce qu’ils recherchaient vraiment », mentionne Mme Cournoyer-Cyr.
Près de Montréal
Le fait que la région soit située près de Montréal est un autre atout. « Les gens peuvent ainsi vivre en région et continuer à travailler à Montréal. Ils peuvent y aller facilement deux journées par semaine », croit la directrice générale.
« C’est le fruit de beaucoup de travail qui a été fait sur les différents territoires pour attirer les gens. Ce sont des efforts de promotion et de rétention pour offrir des services de qualité. »
L’organisme vient d’ailleurs de mener un sondage auprès de 400 Québécois qui ont déménagé au cours des trois dernières années ou qui ont l’intention de déménager prochainement.
« Ce sondage met en lumière que les travailleurs à temps plein sont attirés par notre région et non uniquement les étudiants et les retraités, comme c’était le cas à une époque. On réalise également que la grande majorité des Québécois qui déménagent ou ont l’intention de déménager ne le font pas pour des raisons liées au travail, mais bien pour des raisons personnelles ou familiales », de dire la directrice générale de Vision attractivité.
« Certaines données de notre sondage prouvent une fois de plus la cote d’amour des Québécois pour les Cantons-de-l’Est. On y apprend que plus de 30 % des Québécois qui ont l’intention de déménager prochainement considèrent sérieusement la région des Cantons-de-l’Est comme futur milieu de vie. On peut donc penser que cette tendance de migration vers les Cantons se poursuivra au cours des prochaines années. Les efforts de collaboration des partenaires pour faire des Cantons-de-l’Est la région la plus agréable pour vivre et travailler doivent se poursuivre », termine-t-elle.
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