L’abbé Guy Giroux donne une conférence sur la Miséricorde
Windsor – L’ancien curé à Windsor, l’abbé Guy Giroux, donnera une conférence à l’occasion de cette grande fête du Christ Miséricordieux, le 24 avril, au sanctuaire de Beauvoir.
Des prêtres seront disponibles pour les confessions et la journée se terminera par la messe.
D’ailleurs, l’abbé Giroux a fait l’acquisition, il n’y a pas si longtemps, d’une reproduction de cette toile représentant la Miséricordieux. Cette image provient directement de la Pologne.
Cette image sera installée dans la chapelle du Château Bel Âge de Windsor.
Sœur Faustine, née à Głogowiec le 25 août 1905, et décédée à Cracovie le 5 octobre 1938, est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise surnommée « l’apôtre de la Miséricorde divine ».
Jeune fille illettrée, pauvre, elle a reçu du Seigneur la grâce de plusieurs apparitions tout au long de sa vie. C’est à elle que Jésus a demandé que le dimanche après Pâques soit le dimanche de la Divine Miséricorde. C’est en l’an 2000 que le pape Jean-Paul II a institué cette fête dans toute l’Église.
Jésus promet à ceux et celles qui prieront devant ce tableau des grâces très particulières. Le Christ est la Lumière du monde et il veut que nous marchions dans la Lumière, avec Lui.
« Par cette image j’accorderai beaucoup de grâces ; que chaque âme ait donc accès à elle. » Ces paroles du Christ sont rapportées par sainte Faustine Kowalska (1905-1938) dans son Petit Journal, et dans leur simplicité, elles apparaissent aussi étonnantes.
Histoire du premier tableau
Le premier tableau de Jésus Miséricordieux a été peint à Vilnius en 1934 par Eugène Kazimirowski. C’est le bienheureux Père Michel Sopocko qui a demandé au peintre de réaliser le tableau. Le Père Sopocko habitait la même maison que le peintre. Le 2 janvier 1934, fête du très saint nom de Jésus sainte Faustine va voir pour la première fois le peintre. Elle s’en souvient ainsi :
Accompagnée de sa supérieure ou d’une autre religieuse, sainte Faustine va deux fois par semaine, pendant six mois, voir le peintre pour donner des indications.
La réalisation du tableau a duré environ six mois. Quand le tableau a été terminé, il fallait trouver une place pour l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi. Elle est très importante. Plus la personne a confiance, plus elle reçoit des grâces.
Ce tableau de Jésus Miséricordieux peint à Vilnius, en présence de Sainte Faustine, est le seul tableau sur lequel le Seigneur a le regard baissé. Visiblement, telle était la volonté de Dieu puisque sainte Faustine a indiqué au peintre qu’il fallait le peindre ainsi, sans vraiment savoir pourquoi. C’est seulement un mois après la réalisation du tableau, en août 1934, qu’elle a reçu cette réponse du Seigneur : « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix. »
Pourquoi ce regard baissé ? Parce que Jésus ne veut pas mettre mal à l’aise le pécheur. Jésus Miséricordieux ne nous fixe pas du regard, tel un juge, pour que nous nous sentions mal. Avec une délicatesse extrême, le Seigneur nous offre sa miséricorde.
Le fond de la toile sur ce premier tableau du Christ Miséricordieux peint à Vilnius est noir. La seule lumière provient de Jésus lui-même. Pourquoi ? Parce ce que Jésus est la lumière qui, dans ce monde de ténèbres, nous éclaire et nous guide.
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