L’homme de la bijouterie derrière les rénovations du 59, rue Saint-Georges
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor – La Covid-19 et l’inflation n’auront pas arrêté le bijoutier Guillaume Lussier dans son projet de rénovation du 59, rue Saint-Georges, à Windsor. Les résultats sont frappants. Ils contribuent ainsi à la revitalisation de tout un secteur du centre-ville.
Le bâtiment a été construit dans les années 1920. Depuis, il y a eu des agrandissements. Il était vacant depuis 2014. Guillaume Lussier en a fait l’acquisition l’année dernière. Le prix était intéressant parce qu’il y avait des rénovations à faire.
C’est la première fois qu’il se lance dans un tel projet de travaux de rénovation, qui, pour finir, auront coûté plus cher que prévu. « Mais je suis très fier des résultats obtenus », lance le propriétaire des lieux.
« Je possède la bijouterie à Windsor et je trouvais que le paysage commercial du secteur n’était plus le même. À l’époque de la pharmacie et du dentiste, il y avait de l’action. Ça bougeait… Je trouvais ça triste qu’il n’y ai plus rien à côté de la bijouterie. J’espérais que quelqu’un était pour le faire », raconte M. Lussier.
Lorsqu’il s’est mis à chercher des locataires, il a bien vu que son projet de rénovation était très pertinent. « Des gens cherchaient des locaux plus grands. D’autres voulaient simplement relocaliser leur commerce », mentionne-t-il.
Mini centre commercial
Aujourd’hui, il considère son bâtiment de la rue Saint-Georges comme un « mini centre commercial ». Les denturologistes Marise Lamadeleine et Camille Hardy, Corry le barbier, Esthétique SP (Savannah Hamel et Patricia Couture), Dubwood Tattoo ainsi que les Tabliers en folie logent dans le tout nouveau 59, rue Saint-Georges. Deux logements à l’étage complètent la liste des locataires.
Les travaux sont presque complétés. « Mes entrées électriques ne sont pas encore individuelles. Avec Hydro-Québec, c’est plus long que prévu. Après quoi, nous pourrons finaliser le projet par la peinture de la bâtisse », affirme le propriétaire des lieux.
« Avant, le bâtiment avait l’air d’une école. En façade, nous y avons intégré des balcons pour remédier à la situation. Il y a une bonne différence entre l’avant et le après. Nous sommes très heureux des améliorations apportées au bâtiment. Ça va donner un beau coup d’œil. Les fleurs vont être plantées au mois de mai », soutient M. Lussier, un homme engagé dans sa communauté.
Entre autres, il a été président de la Chambre de commerce de Windsor durant cinq ans. Il siège au Comité promotion industrielle de la zone de Windsor qui voit à la gestion du plus ancien parc industriel au nord de la ville.
« J’ai toujours eu un sentiment d’appartenance pour la Ville de Windsor. Nous essayons de faire le plus possible pour la promotion de l’achat local et régional », termine M. Lussier.
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