La survie du Club de l’âge d’or Les Joyeux de Richmond est menacée
Par Ghislain Allard
Journaliste
Richmond - La période de la COVID-19 a fait mal au Club de l’âge d’or Les Joyeux de Richmond. Le nombre de membres a chuté de plus de 50 %. Le coût du loyer a subi une augmentation substantielle. Aujourd’hui, la survie même de l’organisme est menacée.
« Dans ce contexte, l’avenir du Club est incertain. Nous souhaitons que ça continue. Il y a beaucoup de personnes seules. Elles aiment se rencontrer lors de nos activités. Mais, pour poursuivre, le Club a besoin d’aide », soutient Gracia Labonté, vice-présidente du Club de l’âge d’or Les Joyeux de Richmond.
Le Club loge au 140, du Couvent, à Richmond. Le coût du loyer est rapidement passé de 534 $ à 734 $ par mois. « À Saint-Claude, par exemple, le Club ne paye pas pour se loger. C’est la municipalité, à Drummondville, c’est la même chose. C’est une grosse différence », mentionne Mme Labonté.
Certaines activités de financement, comme le souper-spaghetti, n’ont pu se tenir à cause de la COVID-19. Donc, ce sont des pertes de revenus pour l’organisme.
Le nombre de membres diminue. En peu de temps, il est passé de 140 à 77. Il en coûte 35 $ par année pour obtenir une carte. « Nous avons besoin de nouveaux membres. La population est vieillissante. Il faut dire que les 50 ans et plus ont accès aux activités du Club. Ce ne sont pas seulement les gens à la retraite », insiste la vice-présidente.
Déjà, le député fédéral Alain Rayes, le député provincial André Bachand ainsi que les municipalités de Richmond, du Canton-de-Melbourne et de Cleveland contribuent au financement du Club joyeux de l’âge d’or. « Et nous les remercions… Mais ce n’est pas assez pour passer à travers cette crise financière. Si l’aide ne vient pas ; si le nombre de membres n’augmente pas, il faudra fermer les portes de façon définitive », affirme Mme Labonté.
Elle croit aussi que le privé pourrait faire sa part. « Je pense entre autres à des compagnies comme Cascades », précise la vice-présidente.
Malgré la situation financière précaire, les projets ne manquent pas. « Par exemple, le 5 août ce sera le retour pour le Vendredi en folie à la place René-Thibault au centre-ville de Richmond.
« Les gens responsables qui nous ont précédés ont mis tout leur cœur afin d’offrir un lieu de rencontre. C’est pourquoi que nous souhaitons poursuivre ce qu’ils ont bâti », termine Mme Labonté.
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