Canton de Melbourne – Chassé par la guerre, un jeune couple d’Ukrainiens dans la vingtaine ont débuté leur nouvelle vie dans le Canton de Melbourne.
Ils ont été accueillis par le couple Marie-Lyne Vachon et par Claude Casgrain. Sur les médias sociaux, ils avaient exprimé leur souhait d’accueillir des réfugiés ukrainiens.
« Quand la guerre a éclaté, nous avons décidé de nous inscrire pour recevoir des gens de l’Ukraine. J’ai fait beaucoup de recherche sur le Web. Le jeune couple a fait de même pour signifier qu’il cherchait un endroit dans le monde pour commencer une nouvelle vie », raconte Mme Vachon.
Vladislav et Violetta sont donc arrivées dans le Canton de Melbourne le 29 mai. « Trois semaines plus tard, ils ont commencé à travailler chez BRP. Ils ont passé leur entrevue. Ce sont deux diplômés universitaires. Ils travaillent présentement sur la chaîne de montage. Ils voulaient trouver un emploi le plus vite possible. Ils y sont très bien », affirme-t-elle.
La langue n’a pas été une barrière si difficile à franchir. « Ils parlent assez bien l’anglais. Nous faisons aussi appel aux traducteurs sur Internet. Quelques fois, nous utilisons le langage des signes et les images », précise celle qui a accueilli les deux Ukrainiens.
« Ils sont bien heureux d’avoir quitté la guerre pour une vie en paix, mais les autres membres des deux familles sont encore en Ukraine. C’est vraiment beaucoup de changement pour eux. Ils sont malgré tout très heureux. Ils trouvent les gens très gentils et très accueillants. Ce sont des personnes qui s’adaptent très bien à leur nouvelle vie. »
Ils ont été surpris par l’entraide des gens d’ici. « Ils ont senti la compassion à leur arrivée. Il y a beaucoup de résilience chez ce jeune couple », ajoute-t-elle
Le plus grand défi aura été la paperasse gouvernementale. « Il y a eu une série de formulaires à remplir comme pour la carte d’assurance sociale, pour la carte d’assurance maladie et pour l’inscription aux cours de français ou pour les cours de conduite. C’est beaucoup de documents à fournir. C’est la tâche la plus laborieuse. Au total, ça nous a pris trois semaines », déplore Mme Vachon.