Windsor – La Coopérative funéraire de l’Estrie a procédé à l’inauguration du résultat des travaux de rénovation de son bâtiment sur la rue Saint-Georges à Windsor ayant permis, entre autres, la relocalisation du columbarium de la 3e avenue.
C’est la Maison de la famille Les Arbrisseaux qui avait fait l’acquisition de la Maison A. Boisvert à la fin de l’année 2021 au coût de 325 000 $. Le columbarium devait donc être déménagé.
Transporter un columbarium est quand même une opération particulière. « Ce ne sont pas de simples boîtes. Ce sont des gens dans les urnes. Nous avons créé littéralement des contenants pour chacune des unités de columbarium en prenant soin de photographier chacune d’entre elles pour reproduire chaque aménagement », raconte François Fouquet, directeur général de la Coopérative funéraire de l’Estrie.
Le nouveau columbarium est accessible jour et soir à tous ceux qui possèdent une carte magnétique.
Les travaux ont également permis de réintégrer le hall Boisvert dans les installations de la rue Saint-Georges.
« Monsieur Boisvert a marqué l’histoire de Windsor. Il a été très proche des familles durant des années. L’esprit de cet homme va rester », souligne le directeur général de la Coopérative.
De plus, une caméra permettra de retransmettre en direct sur le Web les funérailles qui se déroulent sur place.
Par ailleurs, le deuxième salon est maintenant transformable en salle de réception. « En fait, nous sommes capables de tout faire dans le même salon, ce qui est nouveau », mentionne M. Fouquet.
« Le salon funéraire de la rue Saint-Georges a été complètement redécoré. Nous avons pu compter sur la compétence de la décoratrice Virginie Roy. C’est cosmétique, mais c’est quand même important pour la clientèle », soutient le directeur général de la Coopérative funéraire de l’Estrie.
Le coût de ces travaux est estimé à quelque 65 000 $
M. Fouquet ne regrette en rien la vente de la Maison A. Boisvert à la Maison de la famille Les Arbrisseaux même si la Coopérative aurait sans doute pu obtenir plus d’argent dans la transaction.
« Il n’y a aucun regret. C’est clair que nous aurions pu obtenir un montant supérieur. Pour nous, le simple fait que ce soit un organisme s’occupant des familles vaut de l’argent. C’était un bâtiment connu et reconnu par la communauté. Si en plus il peut servir aux jeunes familles, c’est tant mieux. Nous sommes vraiment contents de cette situation », de dire M. Fouquet.