Richmond – L’organisme Un Brin d’Espoir-Rwanda organise un souper-spaghetti dans le but de venir en aide aux personnes économiquement démunies du Rwanda.
Cette activité de financement se tiendra le samedi 17 septembre, dès 16 h, à la salle de la Légion canadienne de Richmond, 235, rue Collège Nord.
Le coût du billet a été fixé à 20 $ pour les adultes et à 10 $ pour les personnes âgées de de sept à douze ans. Pour les plus jeunes, c’est gratuit. Pendant l’activité de financement, il y aura des témoignages. Plus de 100 personnes sont attendues.
« Ça fait plusieurs fois que nous allons au Rwanda quelques mois par année. Tout l’argent va directement là-bas où nous faisons aménager des systèmes pour récolter l’eau de la pluie. Nous payons par ailleurs des études aux jeunes dans des écoles de métiers. Nous faisons installer des portes et des fenêtres dans certaines maisons », précise Carole Saint-Hilaire, de l’organisme Un Brin d’Espoir-Rwanda.
Mais la priorité demeure l’installation de citerne captant l’eau de pluie. Jusqu’à présent, une cinquantaine de systèmes d’eau ont été défrayés par l’organisme. « Mais il en manque encore beaucoup. Certains villages n’ont pas accès à ce genre d’installations », raconte-t-elle.
L’apprentissage de certains métiers est aussi financé par l’organisme. « Nous payons l’école à des jeunes très pauvres. Nous parlons entre autres de couture, de coiffure, de maçonnerie et de cordonnerie », de dire, Mme Saint-Hilaire.
« Les gens de la région sont très généreux. C’est très touchant de les voir donner de la sorte », souligne-t-elle.
Mme Saint-Hilaire partira pour le Rwanda le 23 septembre. Elle reviendra au pays le 6 décembre.
« Quand nous partons pour le Rwanda, mon conjoint et moi, nous payons nos billets d’avion et toutes nos autres dépenses. Nous ne prenons jamais d’argent dans les coffres de l’organisme Un Brin d’Espoir-Rwanda. Tout l’argent sert à défrayer les projets d’aide humanitaire », insiste-t-elle.
Elle côtoie des gens très pauvres. « Ces personnes, si elles sont chanceuses, mangent un petit repas par jour. Ce sont donc des gens très faibles » de dire la porte-parole de l’organisme.
En janvier, ça va faire sept ans qu’elle se rend au Rwanda. « Quelques fois, c’est arrivé que je parte deux fois dans la même année. Souvent, je pars quatre mois chaque fois. Ces gens-là sont tellement reconnaissants. Ce n’est pas croyable », de dire Mme Saint-Hilaire.
La salle de la Légion canadienne de Richmond lui est fournie gratuitement. Le souper-spaghetti est un repas fait maison. La soirée est rendue possible grâce à la participation de bénévoles.