Val-des-Sources — Du 23 au 25 septembre dernier, la salle La Bénévole de Val-des-Sources était l’hôte de la 16e édition de l’exposition du Club de courtepointes d’Asbestos.
L’activité qui se tient généralement aux deux ans effectuait donc un retour en 2022, après une absence prolongée de quatre ans en raison de la pandémie de Covid-19.
Les quelques centaines de visiteurs ont ainsi eu l’occasion de contempler le résultat du travail de création des courtepointières, membres du Club situé à Val-des-Sources. Si le but premier est de faire découvrir les œuvres des différentes artisanes au grand public, il n’en demeure pas moins que le moment est également propice à d’éventuels acheteurs, de se procurer ces couvertures uniques en leur genre.
« Le Club de courtepointe d’Asbestos, c’est une vingtaine de femmes qui se réunissent le mardi de chaque semaine pour concevoir, échanger des conseils et façons de faire, ainsi que recevoir différentes formations techniques sur l’art de la fabrication des courtepointes. Cela nous permet notamment de demeurer actives et de continuer d’apprendre. On peut facilement compter plus de 1000 heures de travail pour concevoir une œuvre de ce type. », souligne Hélène Nault, co-présidente du Club en compagnie de Ginette Plante-Desfossés.
L’organisme a pour objectif d’initier prochainement des visites explicatives de leur passion dans certaines écoles de la région.
« Nous aimerions aller à la rencontre des jeunes et leur présenter ce qu’est un courtepointier et une courtepointière. C’est un monde de confection en constante évolution et qui demeure toujours d’actualité. Lorsqu’on y pense, la courtepointe c’est un peu le départ du recyclage, car nos grands-mères récupéraient déjà des bouts de tissus provenant de vieux manteaux ou autres vêtements, pour fabriquer ces couvertures chaudes. », de poursuivre Mme Nault.
Ajoutons également que les artistes textiles valsourciennes, travaillent de manière commune, à confectionner de petites courtepointes, qui sont ensuite acheminées au CHUS de l’Estrie, pour être remises aux départements de néonatalogie et de soins pédiatriques ou encore lors du décès malheureux d’un poupon.
Les quelques profits générés lors de cette exposition seront réinvestis dans le Club et serviront essentiellement à aider à défrayer les coûts d’opérations courantes de celui-ci.
Mentionnons que le Club de courtepointe d’Asbestos a également pu compter sur le support du député de Richmond, M. André Bachand, ainsi que ceux des gouvernements, provincial et fédéral, par l’entremise de programmes de subventions dûment adaptés.