Windsor – Une pétition s’opposant à la vente du terrain de camping Watopeka de Windsor circule actuellement dans la région. À l’heure actuelle, quelque 2700 personnes l’ont signée.

« C’est au-delà de nos espérances. Cependant, nous nous attendions à une certaine réticence de la part de la population. La vente d’un parc comme ça, c’est presque du jamais vue », souligne Daniel Couture, un des responsables du mouvement d’opposition.

Le terrain de camping municipal, appartenant à la Ville de Windsor, pourrait être vendu sous peu à des intérêts privés. Entre 100 et 150 familles de campeurs pourraient alors s’y installer. À l’heure actuelle, avec ses 29 terrains (rustique, 2 ou 3 services), le camping se situe aux abords de la rivière Watopeka, à quelques minutes de marche des services de divertissement municipaux. Un accès à la piste cyclable se fait directement sur le camping, tout comme les sentiers menant au Parc historique de la Poudrière.

« Imaginez si demain matin, la Ville de Sherbrooke décide de prendre une partie du bois Beckett ou une partie du lac des Nations pour en faire un camping… Ce serait l’état de guerre. Surtout si c’est une vente à l’entreprise privée », exprime M. Couture.

Selon lui, ces installations appartiennent à toute la communauté. 

Signataires 

« Nous sommes capable de faire de décompte. À l’heure actuelle, il y a 40 % des signatures qui proviennent de Windsor. Lorsque la pétition sera présentée, nous aurons bien sûr les chiffres officiels », de dire M. Couture.

Il s’attend à ce que les gens en faveur de la vente du terrain de camping se servent de l’argument que ce ne sont pas des signataires de Windsor. « Il y a beaucoup de gens ayant signé la pétition qui ont encore de la parenté à Windsor. De toute façon, les citoyens se disent que ça n’a pas de sens de vendre un terrain pareil », soutient-il.

La pétition devrait être présentée lors de la prochaine séance du conseil de Windsor, soit le 6 mars.

« À notre première visite au conseil, nous étions une douzaine de personnes s’opposant à la vente du camping à des intérêts privés. Pour le 6 mars, nous allons tout faire pour remplir la salle lors de la présentation de la pétition », insiste M. Couture. 

En fait, les citoyens ayant signé la pétition souhaitent le statu quo. « Nous n’avons pas de problème avec un terrain de camping municipal où les gens n’ont pas de problème à circuler », termine-t-il. 

Lorsque la pétition a été lancée, l’objectif était de 100 signatures.