Windsor – Le 26 décembre dernier, les médecins lui ont appris qu’il était atteint d’une maladie grave. William Picard, de Windsor, a rapidement décidé que le cancer n’aurait pas raison de sa passion : le hockey.
Au mois de mars 2022, c’est une bosse au cou qui l’a mené chez son médecin de famille. Après une multitude d’examens, le diagnostic est tombé : la bosse au cou est inoffensive, mais les médecins ont repéré le lymphome de Hodgkin, la même maladie combattue par Mario Lemieux.
« Au départ, c’est difficile à accepter. Mais, rapidement, je me suis dit que j’étais pour régler cette situation pour ensuite passer à autre chose. Je ne laisserai pas le cancer mener ma vie », de dire courageusement William Picard.
Il a dû mettre un terme à sa saison de hockey. William évolue actuellement pour les Cougars de Champlain (collégial division 1).
« Le plus difficile, c’est de ne pas jouer au hockey. Je pensais être capable de continuer l’école, mais les médecins m’ont dit que je n’aurai pas la tête à ça. J’ai donc mis un terme à tout ça de façon temporaire », souligne celui qui joue à l’attaque au sein de sa formation.
Le hockeyeur de Windsor suit un traitement de chimiothérapie aux deux semaines. « Après mes traitements, dans la première semaine, je suis vraiment amoché. La semaine suivante, je suis capable d’aller patiner avec les gars, d’aller travailler et de me rendre dans le bois. Je ne reste pas chez nous à rien faire parce que j’ai un cancer », raconte William Picard.
De toute évidence, il veut vaincre le cancer. « Je suis un gars qui se donne à fond depuis mon enfance. C’est de cette façon que je veux m’attaquer à la maladie. C’est sûr que je vais gagner pour ensuite continuer à jouer au hockey », affirme le jeune athlète de Windsor.
Il ne veut surtout pas attirer la pitié. « Je veux que les autres joueurs continuent à me taquiner dans le vestiaire. Je leur ai dit de ne pas arrêter ça parce que j’étais malade. Je ne veux pas banaliser la situation, c’est tout de même un cancer, mais j’essaye de ne pas trop y penser », soutient William Picard.