Kingsbury – Le premier Salon de la lutherie de Kingsbury, dans le canton de Melbourne, a attiré plus de gens que prévu. Les organisateurs de cette première édition ont été surpris par le nombre de visiteurs. Pas moins de 600 personnes ont pris part à l’activité qui s’est déroulée dans la salle communautaire du village.
« C’est au-delà de nos espérances. Nous avons accueilli énormément de monde. Chaque heure, nous étions surpris par l’achalandage », soutient Christine Fortin, coordonnatrice de ce premier Salon de la lutherie.
Treize exposants-luthiers ont accueilli les visiteurs. « Chaque exposant présentait son travail de création en lutherie. Il y avait entre autres des violons, des altos, des guitares électriques et des instruments anciens. C’était très diversifié. Il était fascinant de voir le travail des guitares électriques en comparaison avec les instruments du Moyen-Âge. Les gens étaient curieux, vraiment curieux », de dire la coordonnatrice de l’événement.
Certains exposants avaient apporté beaucoup d’instruments alors que d’autres avaient en leur possession beaucoup d’outils de travail. « Les personnes présentes ont adoré. Il y en avait de la région, de Montréal, de Drummondville, de Sherbrooke. Il y avait des gens de partout. Les visiteurs étaient contents d’être là », souligne Mme Fortin.
De courtes prestations musicales mettant à l’honneur les instruments des luthiers-exposants ont eu lieu tout au long de la journée et un coin café permettait aux visiteurs de faire la pause.
« Les gens écoutaient les concerts donnés avec les instruments des luthiers présents. Les personnes présentes ont vraiment apprécié ces petits concerts », mentionne-t-elle.
D’ailleurs, les organisateurs pensent déjà à améliorer certains aspects pour la deuxième édition. « L’an prochain, nous aurons besoin de plus de place pour les prestations musicales. Il y avait beaucoup de monde qui voulait écouter les instruments des luthiers présents. Il faudra trouver des solutions à ces petits problèmes. Mais, ce sont de beaux problèmes. Nous sommes vraiment contents des résultats obtenus cette année », termine Mme Fortin.
« L’idée a germé dans la tête de Marc Saunier il y a environ deux ans. Il en a alors parlé à Jacques Mayrand. Ce sont deux luthiers qui habitent le village. C’est déjà exceptionnel : il y a deux luthiers dans un petit village de quelque 150 habitants. C’est un événement en soi. Je me suis alors proposé pour coordonner le tout », rappelle Christine Fortin.