Les cinq associations de lacs unissent leurs forces
Intervenants et riverains réunis à l’occasion de la campagne de revégétalisation : Jean-François Guertin (REPLB), Serge Larivière (APLB), Vincent Chénier (CCE), Stéphanie Delorme (REPLB), la députée Karine Vallières, le maire Jean-Luc Beauchemin, Normand Comeau (APLD), Monique Desroches (APLM), Louis Coggins (APLD), France Leblanc (APLC) et Jean-Claude Thibault (RAPPEL).
La députée Karine Vallières s’est adressée aux riverains provenant des cinq lacs lors de la campagne de revégétalisation.
Saint-Denis – Pour la toute première fois de son histoire, la campagne de revégétalisation des bandes riveraines, qui consiste à sensibiliser les propriétaires riverains à la protection des plans d’eau en procédant au reboisement de leurs abords, a rassemblé l’ensemble des associations de lacs œuvrant sur le territoire de Saint-Denis-de-Brompton. Au cours de cette journée, pas moins de 1 300 plants ont été distribués à une centaine de propriétaires riverains ayant répondu à l’appel. Initiée par l’Association pour la préservation du lac Desmarais, la campagne aura permis la transplantation de près de 50000 plants depuis sa mise sur pied, en 1986.
Le concours de l’ensemble des associations de préservation des lacs Brompton, Caron, Desmarais, Petit lac Brompton et Montjoie aura été facilité par la création du Comité consultatif de l’eau par le conseil municipal. Sous la présidence de Vincent Chénier, résident du secteur du lac Desmarais, le CCE voit ainsi se concrétiser une première action structurante pour assurer la préservation de l’environnement.
Une première implication financière
De fait, la Municipalité collabore depuis quelques années déjà avec les associations de lacs, en s’impliquant au sein du comité Concert’eau, devenu le CCE en janvier 2017. Il s’agit toutefois d’une première implication financière pour la Municipalité, qui a décidé d’appuyer la campagne en assumant les coûts de livraison des plants, et ce, en offrant une ristourne à chaque association pour un montant équivalent à 10% du coût d’achat des plants. «Nous sommes heureux de donner un coup de pouce aux associations, explique le maire Jean-Luc Beauchemin, car elles multiplient les efforts pour informer et sensibiliser leurs membres aux bonnes pratiques en matière de préservation de l’environnement. Par ailleurs, l’aide financière accordée correspond parfaitement aux orientations du Plan global environnemental, dont une somme de 173000$ avait été réservée cette année par le conseil pour soutenir ce genre d’initiatives.»
Les données recueillies par l’APLD témoignent de l’amélioration de la clarté du lac Desmarais ainsi que le maintien d’une excellente eau de baignade au fil des années. «Nous sommes conscients que beaucoup d’autres éléments ont
contribué à ces résultats, ajoute Louis Coggins, membre de l’APLD, mais ces derniers nous encouragent à poursuivre notre travail et permettent de convaincre nos membres des bienfaits de la bande riveraine.»
Encouragées par les résultats obtenus et la participation de leurs membres respectifs, les associations de lacs s’avouent intéressées à poursuivre la campagne au cours des prochaines années.
À propos de la revégétalisation des bandes riveraines
Conformément à la réglementation municipale et à la Loi sur la qualité de l’environnement, les bandes riveraines doivent être végétalisées sur une distance de 10 à 15 mètres à partir de la ligne naturelle des hautes eaux.
Ces mesures ne constituent toutefois qu’une partie des mesures de protection des lacs et cours d’eau et la municipalité a un grand rôle à jouer pour prévenir toutes autres formes d’érosion et de pollution (utilisation de mesures de mitigation lors de travaux, vérification des installations septiques, installation et entretien d’infrastructures d’égouts sanitaires et pluviaux, etc.).
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