Saint-Denis-de-Brompton – Les membres du conseil municipal de Saint-Denis-de-Brompton distribuent 100 000 $ aux cinq associations de protection des lacs.
C’est ce qui a été décidé de façon unanime par le conseil lors de sa dernière séance.
Ainsi, l’Association pour la protection du Lac Brompton (APLB) a reçu 42 500 $ alors que l’Association pour la préservation du Lac Montjoie (APLM) a obtenu 7500 $ ; l’Association des propriétaires riverains du Lac Caron (APRLC) a encaissé 6500 $ pendant que le Regroupement écologie du Petit lac Brompton (REPLB) a touché 35 000 $ ;
Finalement, l’Association pour la préservation du Lac Desmarais (APLD) a empoché 8500 $.
À l’automne, les associations déposent leur demande de subvention accompagnée du plan d’action environnemental pour l’année suivante afin de justifier le montant demandé.
« L’évaluation des montants accordés est d’abord établie selon la pertinence des projets dans le cadre des plans de gestions des lacs rédigés en 2019 par le RAPPEL. Seules les activités répondant à ces problématiques sont retenues. Lorsque la somme des montants demandés excède le budget total alloué aux subventions environnementales, les projets sont évalués individuellement selon la nécessité d’intervention à court terme et la capacité de l’association de réaliser et de financer à parts égales le projet », précise Lysandre Bélanger, inspectrice municipale en environnement à Saint-Denis-de-Brompton.
Les subventions couvrent deux grandes catégories d’interventions. D’abord le contrôle ou l’éradication des espèces exotiques envahissantes (EEE), notamment le myriophylle à épis, le roseau commun et la renouée du Japon. Ensuite, le suivi de la qualité de l’eau, soit dans le lac pour la baignade ou la consommation, ou l’eau en provenance des différents tributaires, soit pour faire le suivi du niveau trophique du lac ou pour identifier les tributaires problématiques.
« Toutefois, la grande majorité des montants demandés sont pour le contrôle des espèces exotiques envahissantes », affirme Mme Bélanger.
De plus en plus élevés
Cette année, la somme des demandes de subvention excédait de 40 000 $ le budget alloué.
« Les montants demandés sont plus élevés d’année en année ; les associations réalisent de plus en plus de projets, mais également parce que les problématiques sont de plus en plus nombreuses avec les impacts des changements climatiques », soutient Mme Bélanger.
En 2014, le conseil en poste a créé le plan global environnemental qui prévoit une dépense annuelle d’au moins 100 000 $. La somme est principalement utilisée annuellement pour le versement de subventions à ces associations, en fonction des propositions qui sont faites au conseil pour mettre en œuvre les plans de gestion adoptés pour chacun des cinq lacs.
« C’est donc 900 000 $ qui ont été investis depuis 2014, mais c’est sans compter les subventions qui ont été versées, bon an mal an, depuis de nombreuses années bien avant la création de ce plan global environnemental », de dire Liane Boisvert, directrice générale à Saint-Denis-de-Brompton.