Sherbrooke— La Fédération de l’UPA de l’Estrie, soutenue par un investissement de 158 630 $ d’Environnement et Changement climatique Canada, mobilise la communauté agricole de l’Estrie pour la conservation des espèces en péril et de leurs habitats. Ce projet d’une durée de trois mènera à l’implantation d’une communauté Alternative Land Use Services (ALUS) en Estrie.

Une douzaine d’espèces sont ciblées, dont le goglu des prés, l’hirondelle rustique, la sturnelle des prés, la tortue serpentine, la tortue des bois, la tortue peinte de l’Est, la chauve-souris nordique, la petite chauve-souris brune, la pipistrelle de l’Est, le monarque, le bourdon terricole et le bourdon à tache rousse.

« La mise en place de ce projet renforcera l’arrimage des usages agricoles et fauniques en Estrie et permettra que des actions concrètes soient réalisées par les producteurs agricoles qui deviennent des créateurs de biodiversité sur leurs terres. Ils rendent un service qui bénéficiera à toute la collectivité. La Fédération de l’UPA-Estrie remercie Environnement et Changement climatique Canada de nous aider à rendre ça possible » a déclaré Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine et président de la Fédération de l’UPA-Estrie.

« Nos agricultrices et agriculteurs fournissent d’importants habitats à la faune et la flore et bénéficient de précieux services de ces derniers en retour. Afin de préserver cette relation, nous les appuyons pour qu’ils adoptent de bonnes pratiques qui viendront améliorer la biodiversité et la durabilité. » L’honorable Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national.

« Notre gouvernement s’est engagé à protéger les espèces en péril du pays et continuera de travailler avec divers partenaires, dont la Fédération de l’UPA de l’Estrie, pour y arriver. Le milieu agricole joue un rôle important pour la restauration et la conservation d’habitats bénéfiques aux espèces en péril. Cet investissement contribuera à soutenir les agriculteurs qui souhaitent bonifier leurs pratiques en faveur des espèces en péril. Je tiens d’ailleurs à souligner l’implication des agriculteurs qui participeront à ce projet, c’est ensemble que nous pourrons freiner et inverser la perte de biodiversité au pays. » L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

Le projet proposé s’échelonnera de 2023 à 2026 et comprend les étapes suivantes :

Un groupe de travail formé de partenaires du milieu agricole et environnemental de l’Estrie ciblera des priorités en matière de conservation sur les terres agricoles et validera leur applicabilité. Au terme de cet exercice, un guide de mesures de conservation sera élaboré et des pratiques optimales seront déterminées et communiquées aux producteurs agricoles de l’Estrie. Une cartographie des sites prioritaires pour la conservation des espèces en péril ciblées sera aussi réalisée afin de guider les actions des producteurs agricoles de la région.

Ces activités permettront de mieux sensibiliser le milieu agricole en proposant des actions concrètes sur les terres des participants au moyen de projets pilotes d’aménagements à la ferme.

Le projet s’insère dans le cadre du Partenariat relatif aux espèces en péril présentes sur les terres agricoles (PEPTA), une initiative d’Environnement et Changement climatique Canada qui a pour but de soutenir des projets qui favorisent l’engagement du secteur agricole dans la protection des espèces en péril et de leur habitat sur les terres agricoles.