Saint-François-Xavier-de-Brompton — Une vingtaine de bénévoles ont planté dernièrement 200 arbres et 200 arbustes fruitiers au parc des Pionniers, sur le terrain de l’hôtel de l’hôtel, au parc Hérons-Bernaches et au parc Isabelle-Roy, en plein cœur du village.
Il s’agissait en fait du premier projet de reboisement social mené grâce au Programme de reboisement social d’Arbre-Évolution Coop.
« L’objectif du programme est de rassembler les gens autour d’un acte de reforestation. La quantité d’arbres plantés est évidemment un facteur qui compte, mais la quantité de citoyens mobilisés l’est tout autant. La plantation d’arbres, ça aide à se mettre dans le bon état.
Pour le projet de Saint-François-Xavier-de-Brompton, les partenaires d’Arbre Évolution sont Global Tourisme, la Fédération québécoise des sports cyclistes et le Syndicat des enseignants de l’Estrie. Ils ont injecté près de 4 500 $ dans l’initiative de verdissement portée par la municipalité.
« Nous sommes spécialisés en voyage étudiant. Pour chaque élève qui quitte pour un voyage à l’étranger, un montant est placé pour planter des arbres », précise Carl Saulnier, directeur général de Global Tourisme.
Du côté de la Fédération québécoise des sports cyclistes, il s’agit d’une première année de collaboration.
« Nous avons débuté notre partenariat avec un engagement total de 250 arbres. En constatant l’impact direct que notre contribution peut avoir dans les communautés, en favorisant les saines habitudes de vie et la nature, ça nous motive à contribuer davantage l’an prochain », soutient Aurélien Morel, directeur technique cyclisme récréatif et développement durable.
Multiples retombées
À Saint-François-Xavier-de-Brompton, les deux cents arbres et autant d’arbustes proviennent de 16 essences différentes. Elles parsèment maintenant ces quatre secteurs du périmètre urbain que sont l’hôtel de ville, le parc Hérons-Bernaches, le parc des Pionniers et le parc Isabelle-Roy.
« Parmi les variétés, nous avons de l’aronia, du sureau, de l’amélanche, du pimbina et de la ronce odorante, produisant toutes des fruits comestibles, ce qui est en lien direct avec notre plan de développement de la communauté nourricière. Les arbres pourront quand-à eux réduire les effets du vent, filtrer les aérosols, créer des niches écologiques et même améliorer la filtration des eaux de ruissellement vers la nappe phréatique, en plus d’être beaux et d’améliorer l’image du village ! » se réjouit Adam Rousseau, maire de la municipalité.