Cordonnerie Richmond connaît une période de croissance depuis la pandémie
Par Ghislain Allard
Journaliste
Richmond — Depuis la pandémie, la Cordonnerie Richmond connaît une période de croissance. L’ouvrage ne manque surtout pas dans ce commerce situé au 359, rue Principale Nord, à Richmond.
« Depuis la covid, les gens se sont mis à faire réparer certains articles. Des habitudes ont changé. Nous avons constaté une grande différence depuis la pandémie. Maintenant, avec le coût des articles, les gens sont plus propices à les faire réparer. Tout est rendu tellement cher », de dire Nathalie Houle, propriétaire de la Cordonnerie Richmond.
Bien sûr, la propriétaire consacre beaucoup de son temps à ressemeler les chaussures. Mais, aujourd’hui, le métier de cordonnier consiste à un travail ouvert sur bien des réparations.
« Ce que nous faisons le plus, c’est de ressemeler des chaussures. En revanche, le métier de cordonnier n’est plus ce qu’il était. Nous procédons aux changements de fermetures éclaires. Nous faisons par exemple de la réparation de toile pour les abris d’auto. C’est beaucoup plus diversifié », soutient Mme Houle.
Elle mise sur son professionnalisme pour offrir à sa clientèle un service impeccable. « En fait, nous faisons des réparations que les couturières ne sont pas en mesure de faire », insiste la propriétaire.
La cordonnerie appartenait à Mario Gagnon, qui, un jour, a décidé de cesser ses activités. L’actuelle propriétaire en a donc pris possession au mois d’octobre 2019.
« Entretemps, j’ai reçu de la formation par les soirs de la part de l’ancien propriétaire », se souvient Mme Houle »
Il n’y a cependant pas beaucoup de relève dans le secteur de la cordonnerie. « C’est donc difficile de mettre en place des projets de développement. Je suis très accaparé par le travail actuel. Souvent, nous débordons des heures de travail », termine la propriétaire.
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