Richmond— Avec des prix abordables, le pub Amigo est un incontournable à Richmond. La clientèle y est traitée aux petits oignons et de nombreuses activités s’y tiennent de semaine en semaine.

Situé au 213, rue Principal Nord à Richmond, ce commerce est un resto-bar comportant un menu complet avec des spéciaux du jour. Entre autres, les crevettes papillons du jeudi soir sont des classiques, servies avec beurre à l’ail et salade césar maison. 

« C’est un endroit où ça bouge tout le temps. Ça brise l’isolement des gens », lance d’emblée Caroline Langlois, copropriétaire du pub Amigo.

Les propriétaires sont originaires de Montréal. Ils ont fait l’acquisition du commerce au mois de mars il y a dix ans. 

Le coût des assiettes sont au centre des préoccupations de la direction. « À Richmond, nous avons les meilleurs prix sur la nourriture et sur l’alcool. La récession fait mal à bien des gens, nous essayons de bien travailler nos prix. Mais il n’est pas question de couper sur la qualité. Dans ce sens, nous faisons beaucoup de mets maison. C’est meilleur et ça diminue nos coûts », de dire Mme Langlois, associée à Stéphane Drapeau dans cette affaire.

« Nous avons tout vendu ce que nous avions à Montréal pour nous établir ici dans la région. L’ancienne propriétaire nous a appelés pour vendre. Nous sommes venus voir et nous avons trouvé la communauté vraiment dynamique », raconte Caroline Langlois.

Avant leur arrivée, il y avait des activités organisées dans l’établissement. « Nous avons donc poursuivi dans ce sens. Entre autres, chaque année, nous organisons un voyage dans le Sud. Cette année, c’est le treizième voyage du genre. Entre cinquante et soixante personnes partent ainsi dans le Sud. Le voyage se fera au mois de janvier », souligne la propriétaire du pub Amigo. 

D’autres activités se tiennent dans les murs du pub Amigo comme des soupers thématiques. « Tous les jeudis, des chansonniers se succèdent. Il y a aussi du karaoké tous les vendredis. Oui, c’est un bar, mais c’est aussi une place où les gens se rencontrent. Il y a des personnes qui sont isolées. Elles viennent ici pour échanger. À 8 h le matin, le comptoir est plein de gens qui viennent prendre du café et qui viennent jaser un peu. De cette façon, nous pouvons être actifs dans la communauté », de soutenir Mme Langlois.

« Au départ, certains clients nous ont vraiment bien accueillis ; nous venions de la grande ville. Maintenant, c’est à notre tour de redonner », de dire la copropriétaire. 

La gérante de l’endroit, Myriam Marcotte, y travaille depuis 22 ans. « Nous embauchons aussi des étudiants. D’ailleurs, la main-d’œuvre demeure un défi de tous les jours. Nous venons d’engager un travailleur étranger. Nous l’attendions depuis 8 mois », raconte Mme Langlois.

La clientèle peut également compter sur la présence d’une terrasse. « Nous avons aussi des loteries vidéo », mentionne-t-elle. 

« C’est un commerce qui va très bien. Il y a toujours des gens ici », termine la copropriétaire.