Atelier SIMA : famille d’acier
Fondé en 1995 par Réal Simoneau, Atelier SIMA est l’affaire de ce seul homme pendant quelques années.
« Chez Atelier SIMA, on se dit les choses comme il faut, on gagne en équipe, on est tatoués », insiste son président Pierre Simoneau.
Parmi les accomplissements d’Atelier Sima, mentionnons l’escalier circulaire de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, les estrades du centre sportif de l’UQTR, le clocher de L’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac ainsi que nombre de maisons pour aînés.
« Chez Atelier SIMA, on se dit les choses comme il faut, on gagne en équipe, on est tatoués », insiste son président Pierre Simoneau en énumérant les valeurs de l’entreprise de métaux ouvrés sise à Stoke. Si le dernier point est plutôt figuratif (bien que des tatouages temporaires à l’effigie de la compagnie soient offerts), on comprend d’emblée que le cœur de la shop, c’est ses employés — une continuité de ses racines familiales.
Fondé en 1995 par Réal Simoneau, Atelier SIMA est l’affaire de ce seul homme pendant quelques années, jusqu’à ce qu’il embauche une poignée d’employés pour l’aider en soudure générale. Dix ans plus tard, l’entreprise déménage dans une nouvelle usine avec une demi-douzaine de travailleurs. C’est en 2012 que son fils Pierre devient actionnaire de l’entreprise, lui qui en prendra la relève en 2017.
C’est à partir de ce moment-là qu’Atelier SIMA gagne en envergure, la soudure générale des débuts laissant désormais sa place a des contrats de construction publique. « Mon père préférait les petits chantiers — de mon côté, j’avais envie de gros projets qui nécessitent de plus grands investissements ». S’ensuivent de notables agrandissements servant notamment à intégrer de la nouvelle machinerie — et à accueillir davantage d’employés, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 30.
Comme mentionné d’entrée de jeu, ce sont ces employés qui font la force d’Atelier SIMA. À titre d’exemple, Mélanie Brouillard, la conjointe de Pierre, porte le double titre de directrice générale et gestionnaire de « richesse humaine ». C’est que la direction souhaite plus que tout être contente de voir son monde le matin, qu’une bonne ambiance règne dans leurs multiples et vastes locaux. On prend en considération les personnalités de chacun, qu’on approche conséquemment — on se dit les vraies affaires avec le tact nécessaire, parce que tout se dit quand c’est fait de façon adéquate. Et on se célèbre, souvent : d’une bière du vendredi à des sorties au paintball ou au laser tag, d’une fête familiale avec jeux gonflables à des poutines offertes à tout le personnel quand c’est la journée officielle de notre mets national. On donne au suivant, aussi, entre participation au Movember (pour amasser des fonds servant à la recherche sur le cancer de la prostate) et à Marche SP (pour soutenir les personnes atteintes de la sclérose en plaques).
Pierre Simoneau préfère parler de son équipe elle-même plutôt que de ses accomplissements, disions-nous. Mentionnons tout de même l’escalier circulaire de l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke, les estrades du centre sportif de l’UQTR, le clocher de L’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac ainsi que nombre de maisons pour aînés. Notons aussi que l’entreprise a remporté le Prix Construire estrien de l’ACQ en 2023.
Bref : Atelier SIMA, c’est des valeurs familiales perpétrées à travers le temps, des projets de métaux ouvrés d’envergure et le dévouement synergique d’une équipe.
Texte par Benoit Poirier pour le Cahier vie économique du Val-Saint-François
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