Windsor (GA) – Les travailleuses des CPE de Windsor affilié à la CSN ont manifesté dans les rues afin de faire savoir au gouvernement leur mécontentement. 

Jeudi matin, elles étaient plusieurs dizaines réunies à l’intersection des routes 143 et 249, juste devant l’hôtel de ville de Windsor, pour livrer leurs revendications.

« Nous sommes en revendications. Nous sommes en grève nationale comme tous les CPE syndiqués CSN du Québec. Nous sommes également en négociation avec le gouvernement », raconte Camille Leclerc, secrétaire-trésorière du Syndicat des travailleurs et des travailleuses des centres de la petite enfance de l’Estrie.

Le salaire demeure au cœur des demandes syndicales. « Nous avons besoin d’avoir des avancés en matière de salaire avec tous les différents types d’emplois dans les CPE. Ce ne sont pas juste des éducatrices qui travaillent en CPE. Il y a beaucoup de monde et, actuellement, on ne parle que des éducatrices », précise Mme Leclerc, qui est également éducatrices au CPE, sel et poivre de Windsor.

Les travailleuses des CPE ont aussi perdu certains jours fériés. « Au cours des dernières négociations, nos semaines de vacances ont été affectées », souligne-t-elle.

Les employées des CPE souhaitent maintenant un certain « rattrapage ». « Nous voulons que la balançoire nous revienne », ajoute Mme Leclerc. 

Québec a annoncé qu’il entendait hausser le salaire des éducatrices jusqu’à 20,22 %, pour celles qui accepteraient de travailler jusqu’à 40 heures par semaine.

« Cette augmentation touche uniquement les éducatrices en oubliant tous les autres types d’emplois dans les centres de la petite enfance. Nous voulons que tous les postes soient assujettis à cette hausse », insiste la porte-parole syndicale.

Lors de notre passage, plusieurs citoyens semblaient donner leur appui aux travailleuses des CPE en klaxonnant à la vue des pancartes syndicales. « Les parents sont derrière nous, tout comme la population en générale. Les gens commencent à se rendre compte de tout le travail que nous réalisons pour leurs enfants », termine la représentante syndicale.