Actualités- l'Étincelle (GA) – Les éducatrices des centres de la petite enfance (CPE) mènent jusqu’à jeudi une grève afin de soutenir leurs revendications. Après quoi, un mandat de grève générale illimitée est possible.
Il s’agit en fait des quatre dernières journées d’un mandat de 10 jours de grève obtenu au début de l’automne.
D’ailleurs, jeudi, les travailleuses en CPE de l’Estrie seront conviées à une assemblée générale à l’hôtel Delta de Sherbrooke.
« Lors de cette assemblée, nous aurons un vote pour obtenir un mandat de grève générale illimitée à déclencher à un moment opportun. Vendredi, nous devrions avoir le résultat », affirme Lise Deschênes, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs en CPE de l’Estrie (CSN).
« Nous n’aimons pas vraiment l’attitude du gouvernement dans ces négociations. Il a fait des offres salariales sur la place publique au lieu de faire ça en table des négociations », déplore la présidente.
Les revendications tournent autour de cinq priorités, dont les salaires. « Il y a aussi les rations d’enfants par éducatrice. Les vacances, les heures pédagogiques et les jours fériés », énumère Mme Deschênes.
« Nous souhaitons que les offres salariales soient aussi généreuses que pour les éducatrices, peu importe l’appellation de l’emploi », souligne Mme Deschênes.
Cette grève touche tous les 35 CPE syndiqués CSN en Estrie.
La menace d’une loi spéciale imposant les conditions de travail aux travailleuses en CPE de l’Estrie fait son chemin. « Ce n’est pas exclu du discours des travailleuses. Nous avons vu ça dans d’autres secteurs. Nous n’avons pas la tête dans le sable. Ça se discute », termine la présidente.