Val-Saint-François —Les élèves et les parents ont dû subir, jeudi dernier, un bris de service dans le transport scolaire dans le secteur de Valcourt, de Racine et de Saint-Denis-de-Brompton. Et ce scénario risque de se répéter au cours de la présente année d’école dans divers secteurs.

« Le transport scolaire n’est malheureusement pas épargné par la pénurie de main-d’œuvre. Les transporteurs, en collaboration avec la division du Transport scolaire du CSSRS, travaillent à minimiser les impacts négatifs liés au manque de personnel. Malgré tous nos efforts et ceux de nos fournisseurs, il se peut malheureusement qu’un bris de service se produise sur le parcours de vos enfants », mentionne le Centre de service scolaire dans une lettre expédiée aux parents de jour même du bris de service.

Et ce cas n’est pas isolé. « C’était seulement jeudi matin dans un secteur précis. Aujourd’hui (vendredi), le problème était ailleurs. Ça se présente à différents moments à différents endroits. Un chauffeur appelle le matin pour dire qu’il est malade et personne n’est disponible pour le remplacer », raconte Donald Landry, secrétaire général et directeur du Service des communications au Centre des services scolaire de la Région-de-Sherbrooke.

Le problème est récurrent et arrive plus souvent qu’avant. Il y a peu de gens disponibles pour venir remplacer certains matins. En septembre et en octobre, il n’y a eu qu’un seul bris de service du genre. En revanche, en novembre, cette situation s’est répétée à 16 reprises. 

L’alternative incombe aux parents. Ils doivent donc avoir en tête un plan B. 

« Prenez le temps d’établir avec votre enfant une marche à suivre advenant un bris de service, un retard prolongé ou simplement un épisode météo ayant un impact plus important sur les conditions routières dans votre secteur. Comme parent il faut prévoir une stratégie », souligne M. Landry.

Les chances que cette situation se produise en cours d’années sont réelles. « Il faut voir avec les amis, avec les voisins et avec la parenté. Au minimum, l’enfant doit être en mesure de revenir à la maison avec une clé. Ce serait malheureux que l’élève se retrouve entre l’école et la maison.