Richmond — À l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, qui s’est tenue le 30 septembre dernier, les membres du groupe de francisation de Richmond ont porté des chandails orange lors du cours du 28 septembre. 

Lancé en 2013, le chandail orange est devenu un symbole de solidarité avec les survivants des pensionnats pour Autochtones. L’idée est partie de l’histoire d’une fillette de 6 ans, Phyllis Webstad, et s’est généralisée depuis. 

Ainsi, ces élèves ont mis de l’avant la phrase « Chaque enfant compte » écrite dans les différentes langues maternelles des élèves comme le tagalog, l’espagnol, le kaqchikel, le créole, l’arabe et l’anglais. Ces élèves sont originaires des Philippines, du Mexique, du Nicaragua, de la Colombie, du Venezuela, du Guatemala, d’Haïti, de la Tunisie et de l’Ontario. 

À noter qu’en plus du groupe de soir en francisation (mardi et jeudi), il y aura bientôt un groupe de jour (lundi et mercredi).

De plus, un cours est ligne est maintenant offert pour les élèves de niveaux plus avancés.

Enfin, il y a aussi des groupes de francisation à Val-des-Sources, à Windsor, à Valcourt, à Magog et à Stanstead.

Il s’agit d’une journée de commémoration visant à sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats sur les individus, les familles et les communautés. Rappelons que 12 pensionnats ont existé sur le territoire québécois, des années 1930 jusqu’au début des années 1990. Des générations de personnes autochtones sont encore à ce jour marquées par ce récent passé.

Pour plus d’information sur la francisation relevant du Centre d’éducation des adultes des Sommets : 819 843-6116, poste 19148.