Windsor — Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus B. Dion–CSN et l’employeur. Réunis en assemblée générale le 3 mai, les membres du syndicat ont adopté à 93 %, par voie de scrutin secret, cette même entente. La grève prévue jusqu’au 15 mai est donc levée.

« L’entente de principe a fait passer notre taux horaire à 30,33 $, rétroactif au 1er juillet 2023 et nous serons augmentés à 31,49 $ au 1er juillet de cette année. Ainsi, depuis le réinvestissement du gouvernement en 2022-2023, nous aurons obtenu près de 20 % d’augmentation au total. Notre nouveau contrat de travail de cinq ans prévoit désormais cinq congés de maladie payés et nous toucherons le 10 % d’indemnités de vacances à partir de 15 ans au lieu de 25 ans », déclare Bianka Mailhot, présidente du syndicat.

Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN, salue la lutte menée par les membres du syndicat qui ont réussi à bonifier considérablement leurs conditions de travail. « Nous souhaitons maintenant que les autres employeurs du secteur en Estrie comprennent que les règlements et l’arrêt des moyens de pression, incluant les grèves actuelles, ça passe par la répartition des sommes que le gouvernement leur donne depuis l’automne 2022 », soutient M. Beaudin.

« Les travailleurs de ce syndicat ont lutté afin d’obtenir une bonification tout à fait méritée de leurs conditions de travail. Ces personnes rejoignent ainsi des milliers de salariés qui, grâce à leur mobilisation, contribuent à améliorer le niveau de vie de tout un secteur qui a longtemps manqué de reconnaissance. Depuis plus d’un an, la nouvelle norme salariale dans ce secteur est reconnue et tous les employeurs savent que, pour attirer et pour retenir leurs salariés, ils doivent s’y conformer », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.