Incendie au Riverain de Richmond, plus d'informations
Par Ralph Côté
Journaliste
Richmond (RC) – L’ancien Hôtel St-Jabob s’est rapidement envolé durant l’après-midi du 4 janvier. Vers 7 h, des passants qui circulaient sur la rue Principale ont aperçu de la fumée sortant d’une fenêtre située à l’arrière de l’édifice centenaire. Dès lors, le feu a rapidement pris de l’ampleur au moment de l’arrivée des pompiers du Service de sécurité incendie de la région de Richmond (SSIRR). Sur les 30 petits appartements de l’édifice Le Riverain, 15 locataires habitaient l’endroit. Trois autres personnes ont été délogées du bâtiment voisin. Tous ont été évacués sans difficulté, à l’exception d’une personne qui a subi une blessure à la jambe alors qu’elle tentait de s’échapper par une fenêtre. Deux autres personnes et été incommodées par la fumée.
Le directeur du SSIRR, André Durocher, a fait appel à tous ses effectifs, soit 26 pompiers sur 32 disponibles. En tenant compte de l’état de l’édifice, de sa hauteur, de la proximité des autres bâtiments, dont la Quincaillerie Richmond, du vent et des déplacements d’air, il a aussitôt fait appel à la Régie intermunicipale d’incendie de la région de Windsor pour l’usage du camion à échelle et la présence additionnelle d’une dizaine de sapeurs. L’origine du sinistre pourrait résulter d’un article de fumeur.
« Une fois l’évacuation terminée, toutes les personnes ont été dirigées vers le centre communautaire Sainte-Famille. Peu après l’heure du dîner, tous les sinistrés ont trouvé un lieu d’accueil chez des parents et des amis. La Croix-Rouge a été très efficace avec ses 11 bénévoles sur place », mentionne le directeur général Rémi-Mario Mayette.
À la Croix-Rouge s’ajoutait les apports du secrétaire-trésorier adjoint Martin Lafleur, de la chef de service du CSLC Manon Therrien, du Rivage pour le soutien moral et le café ainsi que la soupe des Tabliers en folie.
Après avoir maîtrisé l’incendie, une pelle mécanique a grugé le brasier durant l’après-midi afin de protéger les immeubles voisins. Plusieurs personnes étaient aux abords des rubans de sécurité. Parmi eux, plusieurs se sont rappelés l’époque du St-Jacobs qui a attiré plusieurs générations à partir de 1950 avec sa salle de réception, sa taverne, son grill et ses danseuses nues. L’endroit a fermé ses portes en 1989 suite au décès de la propriétaire, Mme Joyce Crack. Par la suite, l’immeuble a été converti en chambre et pensions.
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