Windsor — Des actes de vandalisme à répétition ont été perpétrés sur le territoire de la Ville de Windsor au cours des dernières semaines. Des arrestations sont à prévoir dans quelques dossiers.
Par exemple, les travaux du pont Chamberland ont été inaugurés dernièrement. Une affiche y a été installée. Quelques jours plus tard, elle a été pliée par une main malfaisante.
Au parc historique de la Poudrière, les sentiers pédestres ont été grandement endommagés de façon volontaire. Le filet d’un but de soccer a été dérobé.
Des bâtiments de service dans les parcs appartenant à la Ville de Windsor ont également fait l’objet de méfaits.
« C’est souvent récurrent, mais nous y avons goûté particulièrement au printemps cette année. Il y en a eu pas mal », confirme Bruno Vachon, directeur général à la Ville de Windsor.
Dans ce sens, la Ville de Windsor ajoute de plus en plus de caméras de surveillance. « Nous travaillons en collaboration avec le service de police. Nous leur donnons accès au contenu de nos caméras. Ça nous permet d’en attraper quelques-uns à l’occasion », mentionne M. Vachon.
En fait, toute la population paye pour ce genre de criminalité. « Il y a des coûts reliés à ces méfaits. La Ville doit dépenser des sommes pour réparer les installations endommagées. Nous avons des assurances, mais leur coût augmente en raison des réclamations. C’est donc tout le monde qui paye », de dire le directeur général.
C’est aussi le bien commun qui ne peut être utilisé avant d’être réparé.
La sûreté du Québec confirme qu’elle a dû ouvrir quelques dossiers pour du vandalisme sur le territoire de Windsor, surtout au cours du mois de mai.
« Ces dossiers-là sont toujours sous enquête. Nous ne pouvons donc pas donner plus de détails », souligne Louis-Philippe Ruel, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Dans certains de ces dossiers, des arrestations sont à prévoir.