Val-Saint-François (RC) – Depuis le mercredi 17 octobre, la légalisation du cannabis est acceptée sur l’ensemble des provinces du Canada. En ce qui a trait au Québec, une trentaine de municipalités, incluant des municipalités régionales de comté ont choisi d’adopter une règlementation pour interdire l’usage de la consommation du cannabis dans les lieux publics.
Maintenant légal, le cannabis continue à faire les manchettes depuis plus de deux ans, particulièrement dans les principaux centres urbains du Québec. Quant aux municipalités et des MRC, elles doivent maintenant chacune endosser une décision au sujet des lieux publics ou autres alternatives potentielles. Cependant, même si le 17 octobre marque le départ de la légalisation et des lieux réserver à l’achat légal de cannabis, les restrictions gouvernementales demeurent assimilées à celles des cigarettes et vapoteuses. L’âge minimal est fixé à 18 ans.
De la ligne dure aux options à retenir
Ainsi, la légalisation se façonne à travers diverses approches et usages, dont celle de la ligne dure. C’est d’ailleurs le mercredi 17 octobre, en soirée, que les maires de la MRC du Val-Saint-François procédaient à leur assemblée mensuelle. Deux jours plus tôt, le préfet Luc Cayer affirmait aux Actualités-L’Étincelle que le cannabis n’est pas encore un sujet préoccupant. «Pour vous dire, nous ne sommes pas encore à cette étape et c’est ainsi pour les autres MRC des environs. Nous allons sûrement en parler mercredi, mais nous ne sommes pas encore prêt de statuer parmi nos 18 villes, municipalités et canton».
C’est aussi le cas pour la MRC des Sources et son préfet Hugues Grimard. De son côté, la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, garde la ligne dure en ce qui a trait à l’usage du cannabis dans les lieux publics. «Je ne tiens pas à ce que nos familles et citoyens risquent d’être ennuyés par diverses options. J’ai dans mes mains de nombreux dossiers importants pour notre ville et notre région et je tiens que le cannabis soit interdit dans les lieux publics».
Le souhait de MmeBureau et autres élus pourraient s’accroitre depuis le nouveau gouvernement élu le 1er octobre dernier. Ainsi, l’âge de 18 ans passerait de 21 ans. Fait aussi à retenir, la Sûreté du Québec est dotée depuis peu du programme ACCES Cannabis auquel s’ajoutent plus d’une cinquantaine de nouveaux policiers au Québec.
L’Estrie regroupe sept MRC desquelles s’ajoutent les corps de police des territoires. Ex-dirigeant au sein de la SQ, le maire de Saint-Denis, Jean-Luc Beauchemin, participe avec d’autres intervenants afin d’harmoniser les territoires de MRC et les corps de polices.
C’est à partir de la fin d’octobre que devraient cheminer les choix retenus pour légalisation du cannabis.