300 pesonnes à la rencrontre pour le changement de nom d'Asbestos
Par Richard Lefebvre
Journaliste
Asbestos (RL) - La rencontre d’information citoyenne, qui se tenait au centre des loisirs Notre-Dame-de-Toutes-Joies, jeudi dernier, aura finalement fait salle comble. En effet, ils étaient près de 300 personnes, selon les estimations officielles, à avoir répondu présents à l’appel des élus lors de cette importante rencontre concernant le projet de changement de nom de la municipalité.
Tel qu’annoncé précédemment, le moment fut propice pour expliquer la démarche complète, entourant processus émotif, qui n’est certainement pas monnaie courante, avouons-le. Même si des inquiétudes demeurent pour certains, ce qui est tout à fait normal, nous avons été à même de constater que les appuis à la démarche du conseil municipal se définissent davantage au fur et à mesure que le processus avance.
Un conseiller des affaires municipales et de l’habitation (MAMH), M.MiguelHerrero, était également sur place afin d’apporter des précisions sur le fonctionnement des étapes à venir, ainsi que des possibilités qui s’offrent aux gens désireux de procéder à une contestation du nom finalement choisi, directement auprès de la ministre MmeAndrée Laforest, qui se penchera alors sur le dossier le cas échéant. Lors de cette soirée d’information, il fut permis d’apprendre que la population a jusqu’au 7 février prochain pour faire parvenir, par document papier ou directement sur le site de la ville d’Asbestos, les préférences et/ou critères que ces derniers aimeraient retrouver au sein du nouveau nom de la ville.
À noter qu’il sera également possible de suggérer des idées pour le nouveau nom, du 17 février au 13 mars en utilisant les mêmes médiums de communications. Le conseil procèdera ensuite à la sélection finale qui sera annoncée aux citoyens le 4 mai prochain. Rencontré en point de presse précédant la rencontre et questionné par le journal au sujet de l’accueil du projet par le monde des affaires, le Maire Hugues Grimard s’est montré positif et rassurant. «C’est un signal très fort et positif que nous recevons actuellement de la part non seulement du monde des affaires, mais également des milieux touristiques et commerciaux, sans oublier la population qui nous supporte et nous encourage à persévérer dans ce processus, qui fait l’objet de discussion depuis près de 30 ans. Au conseil nous croyons qu’il est temps de passer à l’ère post-amiante et c’est sur quoi nous travaillons tous ensemble présentement.» De commenter, monsieur Grimard.
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