Saint-Camille(RL) — Réunis pour une première fois en assemblée générale le 15 novembre dernier, le nouveau conseil municipal de Saint-Camille a entériné la résolution visant à octroyer un mandat au FQM, quant à l’éventuel lotissement d’un terrain, lequel fût acquis par la municipalité un peu plus tôt en cours d’année. 

Faisant face au défi du manque de nouvelles offres locatives, la municipalité explora l’idée de développer des parcelles de terres propices à la construction résidentielle, sans pour autant empiéter sur les terres agricoles du milieu. 

C’est donc dans cette optique que le précédent conseil fit l’achat d’un terrain de plusieurs hectares, non propice à la culture et situé tout près du cœur villageois. Le but de l’exercice étant de répondre avantageusement à la demande provenant de personnes et/ou jeunes familles, désirant s’établir dans la communauté. 

Le maire, Philippe Pagé, expliqua que les résultats qui émaneront du rapport d’évaluation feront l’objet d’échanges et de discussions avec les citoyens. Il précisa qu’il était des plus importants pour la municipalité, d’impliquer la population dans ses projets et de travailler de pair avec les résidents. 

« Avec un projet tel que celui-ci, nous n’avons une belle opportunité d’augmenter substantiellement notre offre à l’habitation, sans pour autant nuire à notre milieu agricole, ni augmenter la densité de circulation urbaine, tout en encourageant le transport actif au cœur de notre village. », a -t-il relaté.

 La municipalité de Saint-Camille bénéficie du support de la MRC des Sources pour la réalisation de cette étude, alors que la municipalité régionale de comté déboursera 80 % de la facture totale. 

Suite à cela, si le projet va de l’avant tel qu’anticipé, ce serait entre 15 et 30 nouvelles résidences qui pourraient voir le jour dans le village au cours des prochaines années, dépendamment des offres de services sanitaires qui seront définis à cet endroit. Bien que ce ne soit pas défini encore pour le moment, il est plus que probable de voir d’autres constructions que des maisons de styles unifamiliales uniquement. 

Toutefois, le règlement sur les plans d’implantations et d’intégrations architecturales (PIIA) du gouvernement du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec assurera l’harmonisation des nouvelles constructions potentielles à celles déjà existantes. 

Voilà certes un plan prometteur, qui saurait permettre à la petite municipalité d’ouvrir ses possibilités locatives sur plusieurs années, tout en continuant de développer le centre de son village agroculturel.