Saint-Denis-de-Brompton (GA) – Si la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton a entamé des pourparlers avec la Ville de Sherbrooke, afin d’évaluer les options de collaboration, c’est qu’il existe des éléments d’intérêt dans le document d’analyse fourni par la Ville de Sherbrooke.

L’objectif est d’avoir un schéma de couverture de risques actualisé. Le plus récent date de 2007.

En fait, Sherbrooke a fourni une analyse comportant une desserte complète du territoire de la municipalité de Saint-Denis. 

« Dans le document, un premier élément intéressant pour nous, c’est que la Ville de Sherbrooke regroupe 128 pompiers à part les ressources administratives. Ici, on touche le défi des ressources humaines. On parle de 32 pompiers officiers qui sont de garde 24/7 par quart de travail. Ils ont un temps de réaction de mobilisation sur territoire de 80 à 90 secondes. Ils sont prêts pour un déploiement rapide », explique le directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Denis-de-Brompton, Stéphane Massé.

Un deuxième élément important, c’est que la Ville de Sherbrooke compte sept casernes, dont trois placés à proximité du territoire de Saint-Denis. « On parle de la caserne deux sur le plateau Saint-Joseph, de la caserne cinq sur la rue Léger et de la caserne sept sur le boulevard Bourque. Ces trois casernes sont prêtes à être déployées rapidement », précise M. Massé. 

La Ville de Sherbrooke offre aussi d’autres services liés à l’intervention des pompiers. « Il y a des spécialités. Par exemple, lorsque nous parlons d’intervention impliquant des matières dangereuses, ça va prendre des gens spécialisés avec de telles matières. C’est la même chose avec la tragédie survenue à l’usine Domtar, où on a dû intervenir en espace clos. C’est Sherbrooke qui a pris en charge ce triste événement », souligne le directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Denis-de-Brompton. 

Finalement, depuis de début des conversations avec les autorités de la Ville de Sherbrooke, il existe un esprit de collaboration. « Il y a de l’ouverture. Même s’il n’y a pas d’entente au bout du compte ou peu importe la nature de l’entente, les pourparlers ont rapproché les gens. Dans ce milieu, nous avons besoin de tous nos partenaires. Ce rapprochement va nous faire avancer », insiste M. Massé.

L’analyse de la Ville de Sherbrooke démontre « une faisabilité » de la desserte complète. « Ce sont dans les prochaines négociations que les chiffres seront soumis », de dire M. Massé, en ajoutant que la démarche actuelle n’a rien à voir avec la compétence et le professionnalisme des gens actuellement en place à Saint-Denis-de-Brompton. 

« C’est une démarche juridique de conformité et d’optimisation », soutient M. Massé.