Un bris de pompe oblige Stoke à émettre un avis d’ébullition
Par Ghislain Allard
Journaliste
Stoke — Durant près d’une semaine, les citoyens de Stoke ont dû faire bouillir leur eau pour la consommer. C’est le bris d’une pompe qui a obligé les autorités municipales à émettre cet avis d’ébullition, le 11 août dernier.
L’avis a été levé le 17 août. « Nous avons eu un problème de pompe. Il y en a une qui a brisé. Lorsque nous les avons réparties, il a fallu injecter plus de chlore dans l’eau. Il y a eu une baisse de pression. C’est pour cette raison que nous avons demandé un avis d’ébullition. C’est beaucoup plus à titre préventif », explique le maire de Stoke, Luc Cayer.
Les autorités municipales ont constaté le bris d’une pompe du réseau d’aqueduc le jeudi 11 août dernier, ce qui a occasionné une baisse temporaire de pression dans le réseau.
« Conformément aux normes prescrites, nous avons enclenché notre plan de mesures d’urgence et émis à 19 h 34 un avis d’ébullition via notre service d’alertes municipales, site web, Facebook et distribution de porte-à-porte auprès des propriétés desservies », mentionne le maire.
La municipalité a demandé aux usagers de réduire au minimum leur consommation d’eau pour maintenir une pression suffisante dans le réseau, le temps de procéder aux réparations requises.
« En parallèle, nous avons procédé à la surchloration de l’eau pour éviter toute contamination et avons maintenu l’avis jusqu’à la confirmation de la qualité de l’eau (deux échantillons conformes prélevés sur deux jours consécutifs). L’avis a été levé le mercredi 17 août à 16 h 15 », précise M. Cayer.
Il y a des contrôles qui devaient être faits sur une certaine période. « En fait, le problème de pompe a été réglé le 12 août, mais nous étions soumis à ces vérifications pour être bien certains que l’eau était potable pour la population », raconte le maire de la municipalité.
Selon lui, la population a rapidement été informée de la situation. « Nous avons fait du porte-à-porte pour distribuer l’avis d’ébullition », soutient M. Cayer.
D’autres ont été avertis par le portail-citoyen de la municipalité. « C’est une façon de communiquer très efficace, mais les citoyens doivent être inscrits à ce service qui permet de recevoir de l’information par un appel téléphonique, par texto ou par courriel », souligne le premier magistrat.
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