Windsor — Malgré l’exaspération de certains citoyens, les travaux majeurs réalisés sur la rue Ambroise-Dearden à Windsor ne seront pas tout à fait terminés avant le printemps prochain. L’aménagement paysager et, fort probablement, une petite partie d’asphaltage resteront à faire.
« Avec ces travaux, nous n’avons pas eu un été de tout repos. Nous en avons mangé de la poussière. Il fallait aussi aller chercher notre courrier ailleurs. Nous avons hâte que ce soit terminé », souligne, mécontente, une dame qui souhaite garder l’anonymat.
Fin des travaux
Les autorités municipales aussi ont hâte que ces travaux soient terminés. « Je peux comprendre les citoyens de s’impatienter ; nous aussi, à la Ville, nous souhaitons que ce chantier soit complété au plus tôt », souligne Bruno Vachon, directeur général à la Ville de Windsor.
Les travaux ont débuté le lundi 16 mai. Au départ, ils étaient prévus pour une période de 20 semaines.
« C’est certain que la pause des conduites sera terminée. L’aménagement paysager ne pourra se faire avant le printemps prochain. En ce qui concerne l’asphaltage, il n’en restera que très peu, s’il en reste », affirme le directeur général.
Plusieurs raisons expliquent les quelques semaines de retard. « Il faut dire que c’est un chantier d’envergure. Dès le départ, nous avons eu à subir un bris majeur d’aqueduc. Nous avons eu aussi à travailler sur du roc ce qui a ralenti les travaux. Nous avons eu à nous ajuster à mesure que le projet avançait », soutient M. Vachon.
Dépassement de coût
Jusqu’à présent, malgré les retards, il n’y a pas de dépassement de coût. « Nous sommes dans le budget », confirme le directeur général.
Il s’agit vraiment d’un chantier plus que majeur pour la Ville de Windsor. Le règlement d’emprunt est de 8,5 M$. Il s’agit d’une des artères les plus utilisées. C’est un secteur à la fois résidentiel, commercial et industriel, qui part du haut jusqu’au bas de la ville.
« Nous sommes en présence de 1,8 kilomètre de travaux. On parle de séparation pluviale et sanitaire. Nous sommes conscients que c’est beaucoup d’inconvénients pour les citoyens du secteur. Mais nous n’avions pas le choix de le faire. Nous avons travaillé fort du côté des communications. Il aura aussi fallu gérer la distribution de l’eau », de dire M. Vachon.
« Les citoyens sont tannés, poursuit-il. Nous les comprenons. De notre côté. Nous avons tenté de minimiser les impacts. Nous sommes allés le plus rapidement possible en étant capables de respecter les coûts. Nous avons hâte que ce soit terminé autant que les citoyens pour passer à autre chose. »
Beaucoup de travaux devraient être réalisés au cours de la présente semaine. « Il reste beaucoup d’asphaltage à faire. C’est ce qui est prévu cette semaine », termine le directeur général.