Windsor — Après une séance d’information tenue jeudi dernier dans la salle du conseil municipal de Windsor, le promoteur du développement résidentiel Quartier des papetiers, Samuel Davignon, s’est dit confiant de voir son projet aboutir au printemps prochain. 

« Ça valait la peine de tenir une deuxième séance d’information. C’est un beau projet. Les gens commencent à le réaliser », de dire M. Davignon, immédiatement après la séance d’information à laquelle assistaient une quarantaine de citoyens. 

En réalité, la tenue de cette dernière séance n’était pas obligatoire selon la loi. À la suite de l’assemblée de consultation tenue le 24 octobre, le promoteur avait apporté certaines modifications à son projet. Cette rencontre d’information lui a permis de présenter une nouvelle mouture des plans du projet avant la séance du conseil du 6 novembre prochain.

La plus importante, c’est qu’il n’y a plus d’immeubles à six logements adossés aux résidences unifamiliales déjà existantes. 

Malgré tout, la circulation automobile générée par le projet est revenue à quelques reprises lors de la période de questions.

Le promoteur s’y était préparé et il a soumis que, si le projet se réalise avec uniquement des maisons unifamiliales, le nombre de cases de stationnement exigé par la loi est supérieur à un développement domiciliaire comportant des immeubles à plusieurs logements. Avec un quartier à maison unifamiliale, c’est 288 voitures comparativement à 255 pour le projet proposé. 

« C’est donc un gain : il y a moins de voitures, donc moins de circulation. Pour ce qui est des feux de circulation ailleurs en ville, nous n’avons aucune influence sur cet aspect », d’argumenter M. Davignon.

Selon lui, son projet comporte plusieurs points positifs. « Il ne faut pas juste voir le négatif. S’il y plus d’habitants, les marchands ont plus d’employés, plus de clients, plus d’heures d’ouverture. Je trouve qu’il y a plein de répercussions positives », affirme le promoteur. 

« Quand on fait un projet avec uniquement des jumelés, il n’y a pas de valeur ajoutée d’un point de vue social. Ce n’est pas tout le monde qui a les moyens de se payer ce genre d’habitation. Ça prend une mixité sociale. C’est pour ça que notre projet comporte des immeubles à six logements. Ça prend des logements pour tout le monde », a insisté M. Davignon.