Richmond — La Ville de Richmond achètera sous peu un terrain au centre-ville qui pourrait éventuellement accueillir l’hôtel de ville.

Lors de la dernière séance du conseil qui s’est tenue le 6 novembre dernier, les élus ont approuvé une dépense et un emprunt de 350 000 $ visant à acheter un lot de terrain au centre-ville (no 5524036). Cette somme servira aussi à procéder à la réalisation des analyses environnementales.

« La proposition d’achat a été faite au mois de septembre. Il y a une entente de principe sur l’acquisition du terrain. Rien n’est signé encore, mais ça devrait se faire avant la fin de l’année », précise Rémi-Mario Mayette, directeur général, secrétaire-trésorier et responsable des communications à la Ville de Richmond. 

Par contre, l’option de construire un nouvel hôtel de ville sur la rue Principale n’a pas encore été débattue au sein du conseil municipal. 

Le terrain, situé en face de la pharmacie, devra sans doute être décontaminé avant une éventuelle utilisation. On ne connaît toutefois pas l’ampleur de l’opération. « Nous allons procéder à la démolition du bâtiment existant. Si nécessaire, nous allons décontaminer le terrain pour ensuite le remettre en vente ou l’utiliser pour construire un hôtel de ville », souligne le directeur général.

Cette idée de construire un hôtel de ville au centre-ville s’inscrit dans un contexte de revitalisation de ce secteur de la ville. 

« La décision de construire un hôtel de ville à cet endroit n’a pas encore été prise. La discussion est amorcée, mais elle n’est pas terminée. En revanche, le choix d’acheter le terrain est unanime au sein du conseil », mentionne M. Mayette.

En fait, plusieurs éléments sont à considérer avant d’aller de l’avant avec la construction d’un hôtel de ville au centre-ville. 

À l’heure actuelle, l’hôtel de ville de Richmond est situé sur la rue Gouin, dans les mêmes locaux que la Sûreté du Québec, qui, pour sa part, entretient le projet de déménager ses bureaux à Windsor. 

« Si la volonté de la SQ de déménager à Windsor se concrétise rapidement, nous n’aurons peut-être pas à déménager ailleurs considérant que le départ de la Sûreté du Québec va libérer de l’espace pour les travailleurs de l’hôtel de ville », admet le directeur général. 

C’est le manque d’espace dans les locaux actuels qui incite les autorités municipales à envisager la construction d’un hôtel de ville.

« Ce qui est certain, c’est que le terrain dont la Ville fera l’acquisition est un frein au développement du centre-ville. J’espère que d’ici un an les décisions finales vont être prises. Nous ne savons pas non plus la durée d’une éventuelle décontamination », termine M. Mayette.