Maricourt — Élu par acclamation le 29 septembre, Jean-Luc Beauchemin, maire de Maricourt, souhaite redonner une bonne réputation à sa municipalité qui a fait l’objet de reportages plutôt négatifs de la part des médias.
« Les journalistes ont terni l’image de Maricourt dans certains reportages portant entre autres sur le camping (Havana Resort). Il y a quelques années, il y a eu la porcherie. Je souhaite que la municipalité puisse revivre avec une bonne réputation », souligne le maire de Maricourt.
Selon lui, certains entrepreneurs veulent aller trop vite. « Le fonctionnariat peut à l’occasion ralentir les ardeurs de certains gens d’affaires. Il faut avant tout que les gens puissent se parler », mentionne-t-il.
« Le camping, c’est une belle entreprise, mais ils ont besoin d’un coup de main. Nous avons d’autres commerces. Il y a aussi le Grand Prix de Valcourt qui se tient en fait sur le territoire de Maricourt. Il faut que ça se sache », de dire M. Beauchemin.
Durant son mandat, il veut que la municipalité puisse se développer en attirant de nouveaux citoyens sur son territoire. « Avec la population actuelle, nous grattons les fonds de tiroir constamment », avoue-t-il.
M. Beauchemin a été maire de Saint-Denis-de-Brompton durant deux mandats de 2013 à 2021. Il avait décidé de se retirer puisqu’il a déménagé pour s’acheter une terre à Maricourt.
« Ce sont les gens de la municipalité de Maricourt qui m’ont approché pour que je devienne maire. Certains dossiers ont attiré mon attention. Et je ne suis pas du genre à rester assis lorsqu’il y a des affaires à régler », affirme M. Beauchemin, qui est un policier à la retraite depuis 2004.
Entre autres, il a assumé les responsabilités d’enquêteur contre le crime organisé à Montréal. Il a fait partie de l’escouade Carcajou.
« C’est une expérience très enrichissante qui m’a certainement aidé dans les affaires municipales. J’ai fait de la gestion de personnel et nous avons géré des budgets », de dire le maire de Maricourt.
« Il faut se donner du temps et s’assoir avec tout le monde pour régler certaines affaires. Il faut aller en concertation », de conclure M. Beauchemin.