Windsor - Une nouvelle séance de négociation entre la Ville de Windsor et ses employés syndiqués se tiendra le 3 mai prochain.

« Les négociations se poursuivent. Ce n’est pas réglé. Dernièrement, nous avons eu une journée de négociation. L’employeur nous a fait part de son intention de faire l’exercice de la relativité salarial, un exercice assez complexe. Ça nous a amenés à nous poser des questions sur le présent processus. Finalement, nous avons décidé de regarder ça chacun de notre côté pour voir de quelle façon nous pourrions régler cette problématique à l’intérieur de la négociation », raconte Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

En fait, la relativité salariale vise à assurer une cohérence entre toutes les catégories d’emplois d’une même organisation ou d’un même programme d’équité salariale, et ce, sans égard à leur prédominance sexuelle.

« Nous avons été quelque peu surpris que la Ville apporte ce point dans le cadre de ces négociations. Nous allons nous en reparler et voir comment nous pouvons faire en sorte d’en arriver à une entente satisfaisante pour tout le monde. Le but, c’est de s’entendre », souligne M. Beaudin.

Le syndicat était convaincu que l’employeur et les syndiqués allaient réussir à s’entendre assez rapidement à la table des négociations. La Ville de Windsor a pour sa part demandé la présence d’un conciliateur dans le dossier.

Les employés municipaux syndiqués de Windsor ont procédé dernièrement à une vaste opération de visibilité voulant démontrer leur impatience à en venir à une entente dans la négociation de leur convention collective. 

Pour ce faire, des centaines de petits drapeaux de la CSN ont été déployés sur les terrains appartenant à la Ville de Windsor.

« Avant les Fêtes, les négociations se passaient relativement bien. Le normatif est à peu près réglé. Nous sommes maintenant rendus au monétaire », avait soutenu M. Beaudin. 

La convention collective est échue depuis le 30 juin 2023.