Windsor - Une entente de principe est intervenue entre la Ville de Windsor et ses employés. Elle sera soumise aux membres du syndicat (CSN) lors d’une assemblée générale qui se tiendra ultérieurement.

« Je ne peux divulguer les détails de l’entente puisqu’elle doit être entérinée par les membres avant. Notre dernière rencontre s’est très bien déroulée. Il y a eu une entente de principe qui va être recommandée par l’exécutif syndicale lors d’une assemblée générale », raconte Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

À l’heure de mettre sous presse, la date de l’assemblée générale n’avait pas encore été fixée. « Ce ne sera pas avant quelques semaines. Il y a beaucoup de travail à faire dans les textes », précise le représentant syndical.

Depuis les changements apportés à la municipalité il y a deux ans, les deux parties travaillent conjointement pour améliorer le climat de travail. « Cette façon de faire a porté fruit. Nous avons perçu l’amélioration à ce niveau. Nous avons donc continué à travailler dans cette direction pendant les négociations qui se sont déroulées de façon harmonieuse », soutient M. Beaudin.

Pour différentes raisons, les négociations se sont allongées. « Les syndiqués n’ont exercé seulement des moyens de pression de visibilité. Il n’y a pas eu autre chose que ça. C’était pour mettre un peu de pression », de dire le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie. 

Dans ce sens, les employés municipaux syndiqués de Windsor avaient procédé dernièrement à une vaste opération de visibilité voulant démontrer leur impatience à en venir à une entente dans la négociation de leur convention collective. 

Pour ce faire, des centaines de petits drapeaux de la CSN avaient été déployés sur les terrains appartenant à la Ville de Windsor.

Le syndicat était convaincu que l’employeur et les syndiqués allaient réussir à s’entendre à la table des négociations. La Ville de Windsor avait pour sa part demandé la présence d’un conciliateur dans le dossier.

« En ce moment, l’entente satisfait les deux parties. L’assemblée générale va en prendre connaissance pour ensuite se prononcer », termine M. Beaudin.